Le même phénomène que l’on a connu en 2016 et en 2020 est en train de se produire : le comptage des voix qui n’est pas encore terminé (il reste encore 2 % des votes à dépouiller soit environ 3 millions de bulletins, dont 7 % en Californie) devrait réduire sensiblement l’écart entre les deux candidats. Au 17 novembre, Donald Trump a obtenu 76,4 millions de voix soit 50,1 % des voix, Kamala Harris 73,7 millions de voix soit 48,3 %. Ce qui fait un écart de 1,8 %. Pas un landslide comme le prétend le vainqueur qui lui donnera un mandate. Mais plus personne ne suit les résultats et tout le monde a fixé son impression aux résultats annoncés au moment de la victoire annoncée de Donald Trump. À la fin du dépouillement, Il est vraisemblable qu’il passe bleen dessous de la majorité des 50 % du vote populaire.
A ce jour, il reste beaucoup de questions en suspens même si elles ne changeront rien au verdict final : Donald Trump a gagné et dixit le nouveau président et ses acolytes : “Winning the popular vote provides a mandate and a national public confidence to accomplish what he wants to do from the Oval Office, especially with regard to fixing the economy and securing the border,” expliquait Jason Miller, conseiller de la campagne du candidat Trump.
L’écart final entre les deux candidats sera peut-être légèrement à 1 %, ce qui en fait une victoire plus que relative. Quel sera le résultat final dans les 7 swing states qui ont fait pencher le verdict des grands électeurs ? Quel aura été l’impact des candidatures tierces, en particulier celle de Jill Stein, la candidate verte ? Autant de questions dont les réponses donneront une photographie plus précise de la situation.
Toutefois, la première donnée qui ne changera pas beaucoup : Kamala Harris devrait finir avec 6 millions de voix de moins que Joe Biden (75 millions contre 81). Quelles sont les motivations de ces électeurs qui ont porté Joe Biden à la Maison et ont refusé d’en faire de même pour Kamala Harris ?
A suivre.