Les jours passent et l’on se rapproche de ce qui pourra bien être un fiasco alors qu’il aurait pu défendre sa chance crânement. A la place, Donald Trump semble préparer sa porte de sortie en martelant le message : « ce n’est pas de ma faute si j’ai perdu car les élections étaient truquées… alors que j’étais le meilleur ». Mike Pence a bien essayé une fois de plus de rattraper les bévues de son « patron » en déclarant que Donald Trump et lui-même accepteraient bien sûr le résultat du scrutin du 8 novembre. Donald Trump n’en n’a pas tenu compte – comme d’habitude – et a continué à clamer que les élections étaient truquées et que les médias étaient tous contre lui (ce qui n’est pas faux aujourd’hui mais ce qui n’était pas le cas au début de la campagne).
Le sort de Donald Trump fait penser l’histoire du type qui se jette du haut d’une tour et qui, étage après étage, déclare : jusqu’ici, tout va bien. Le réveil risque d’être brutal.
Selon les dernières estimations du New York Times, Hillary Clinton a 91 % de chances de gagner et Donald Trump 9 %. Ramener à la métaphore du joueur de football américain : ça correspond à la chance qu’un joueur de la NFL transforme un essai des 31 yards.
Mais peut-être plus important, les démocrates ont désormais 60 % de chances de gagner le Sénat. Car non content de perdre sa propre élection, Donald Trump entraîne dans sa chute les républicains qui, eux aussi, vont avoir un réveil douloureux le 8 novembre. Alors qu’il y a seulement trois semaines, les républicains avaient 64 % de chances de le gagner.