Tony Schwartz a été le « nègre » de Donald Trump du livre « The Art of the Deal » devenu un best-seller. Dix jours avant l’élection du 8 novembre, Tony Schwartz raconte son histoire dans une conférence devant des étudiants de l’Université d’Oxford.
Des heures passées en compagnie de Donald Trump, Tony Schwartz perçoit trois caractéristiques de sa personnalité :
- Son total mépris de la vérité et des faits ;
- Sa motivation toute entière tournée par ce qu’il perçoit comme son intérêt immédiat ;
- Son incapacité à admettre qu’il a tort sur n’importe quel sujet.
En particulier, il remet en perspective la construction de la fameuse Trump Tower et ce qui est décrit le plus souvent comme un réel succès n’est en fait pas ragoutant.
Alors qu’il espère profondément que Donald Trump ne sera pas élu (il n’a pas été exaucé), il comprend la frange des classes moyennes blanches des zones industrielles heurtée de plein fouet mondialisation soit prête à voter pour lui.
Il ne s’agit pas de l’orientation politique ou des convictions de Donald Trump (D’ailleurs en a-t-il ?) mais plutôt de son caractère et de sa personnalité. Et la description qu’il en fait corrobore assez bien celle faite par David Kay Johnson (Bienvenue en Trumpland !). Et franchement, elle pas très rassurante, en fait pas rassurante du tout.
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