Cette intervention hebdomadaire était logiquement consacrée à la Chine et à la capacité des Etats-Unis de relever le défi de la compétitivité pose par les nations émergentes et en premier lieu la Chine dont son président vient de passer quatre jours aux Etats-Unis. A l’occasion de cette visite, l’institut d’enquête Pew Research Center a publié des résultats qui montrent combien le doute s’est installé dans l’esprit des Américains (Strengthen Ties with China, But Get Tough on Trade). Un seul chiffre permet de s’en convaincre : 47 % des Américains pensent que la Chine est la première puissance économique du monde. Un autre permet de réduire un peu ce jugement : deux Américains sur trois pensent que les Etats-Unis sont la première puissance militaire mondiale.
Ce n’est pas tant le contenu du discours qui marquera la weekly address de la semaine que celui qui l'a communiquée au peuple américain. En effet, pour cause de déplacement en Afghanistan, Barack Obama a cédé la place à son Vice President Joe Biden pour le message de la semaine.
Celui-ci se veut positif avec une…
Première adresse au pays après les élections de mi-mandat, mais également après la conférence de presse à l’occasion de laquelle Barack Obama a reconnu sa défaite.
Après avoir félicité les vainqueurs, il explique qu’il entend travailler avec les deux parties. Une approche qu’il avait souhaitée dans la première partie de son mandat et à laquelle il…
Barack Obama ne doit pas céder au trouble de dédoublement de la personnalité. Ces derniers jours, il a bataillé ferme pour récupérer quelques voix égarées et limiter la casse des prochaines midterms. C’est là le rôle d’un président qui doit tomber la veste pour endosser celles de chef de parti et de candidat par interposition.
It's…
Barack Obama a tenté de défendre sa loi sur les marchés financiers, rappelant les difficultés pour arriver à son vote, et notamment la création d’une nouvelle agence baptisée Consumer Financial Protection Agency (CFPA en court) qui est censé défendre les intérêts des consommateurs face aux institutions financières.
A dix jours des élections, il fallait bien que l’hôte de la Maison Blanche rappelle le rôle des Républicains avant et depuis le vote de la loi. Avant, les spécial Interest les lobies, l’industrie de la finance a évidemment vu d’un mauvais œil la mise en place d’une loi visant à une plus régulation à la fois plus forte et plus juste (du point de ses promoteurs). Depuis le vote de la loi, les républicains entendent revenir sur cette loi. D’ailleurs, nombre d’entre eux s’engagent à revenir aussi sur la loi de la santé. Le changement possible de majorité à la Chambre des Représentants et peut-être au Sénat laisse envisager une seconde partie de mandat bien difficile.
C’est Elizabeth Warren, professeur de droit à l’université de Harvard qui a été récemment nommé à la tête de cette nouvelle agence. Une des premières critiques sur cette nomination est qu’elle n’est pas soumise à l’approbation du Sénat, comme c’est le cas pour nombre de hauts fonctionnaires.
Bien sûr, la création de cette nouvelle agence a été présentée par les libéraux (au sens français) comme une nouvelle étape vers un Etat de plus en plus présent, une idée qu’ils ne peuvent supporter. Avec une présentation caricaturale du projet et de l’Agence.
« Nous sommes dans une bataille pour reconstruire l’économie et remettre les Américains au travail. Ce défi ne dépend pas que de l’Etat seul (…) mais l’Etat a une responsablité importante ». C’est l’exemple de discours toujours très balancé que propose Barack Obama cette semaine dans son intervention hebdomadaire. Bien entendu, les Républicains penseront que Barack Obama, le socialiste, est le mal absolu en voulant placer l’Etat au cœur de la problématique économique actuelle. L’Etat peut intervenir en créant un cadre favorable :
1. Pour lever des fonds favorisant la création d'entreprises ;
2. Pour faciliter les prêts aux entreprises et faciliter leur développement
3. Pour récompenser l’innovation
Barack Obama en a profité pour rappeler les mesures prises récemment notamment le Small Business Jobs Act, H.R. 5297 qui a permis a des milliers d’entreprises, plutôt les PME, qui seront les principaux vecteurs de création d’emplois, de bénéficier de nouveaux prêts pour financer leur développement.
Barack Obama met l’accent sur la création des emplois aux Etats-Unis et explique les failles existantes dans la réglementation qui favorise la création des emplois hors des Etats-Unis. Et nouvelle coup de pattes aux républicains qui, au cours des 4 dernières années, ont voté à 11 reprises des lois bénéficiant aux entreprises qui créent des emplois offshore.
Cette weekly address se situe bien avant les élections de midterm. Barack Obama aborde le problème de l’emploi via l’éducation partant du raisonnement simple mais en général bien reçu que le niveau d’éducation facile le niveau d’insertion des jeunes dans le monde économique et améliore donc le niveau de l’emploi. Or l’emploi est bien le…
L’emploi grâce à l’énergie propre tel est le thème abordé par Barack Obama. Rien de très surprenant car l’économie et l’emploi sont, et de très loin, les deux principaux sujets de préoccupations des Américains. C’est ce qu’indique un sondage réalisé par l’institut Gallup à la mi-septembre. Et le haut niveau de chômage (9,6 % selon les chiffres officiels qui ne tient pas compte des gens qui sont rationnés et travaillent à temps partiel et aussi ceux qui ne sont même plus sur les listes de demandeurs d’emplois) est une des principales causes de la faible popularité de Barack Obama.
Le recession est finie, annonce Barack Obama sans triomphalisme car il ne fait que citer l’annonce officielle du National Bureau of Economic Research, un organisme bipartisan. En fait on apprend que la recession selon la définition technique a commencé en décembre 2007 pour finir en juin 2009. Plus précisément The recession lasted 18 months, which…
Un Barack Obama qui semble « fatigué et quelque peu désabusé » pour sa « causerie » hebdomadaire.
Au menu, le projet de loi pour contrecarrer l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission, rendu par la Cour suprême des Etats-Unis le 21 janvier 2010 qui permet la participation financière des entreprises aux campagnes politiques. Cet arrêt fut voté à 5…