Dans son discours d’investiture pour son second mandat, Barack Obama s’est référé avec attachement à la Constitution. Son texte transpire de formules - We the People, Life, Liberty and thePursuit of Happiness - et de valeurs - Egalité, liberté - issus du texte rédigé par les Pères Fondateurs. Ce n’est pas vraiment étonnant de la part d’un ancien professeur de droit qui pense avant tout que la société est avant tout organisée par le droit et la loi.
Mais ce n’est pas une lecture littérale de la Constitution que propose le 44e président des Etats-Unis comme celle que nous proposent les extrémistes qui par exemple s’arcboutent sur certains amendements pour défendre la vente totalement libre des armes à feu mais plus comme le fondement d’un contrat social entre citoyens d’une même nation.
« C’est une remarquable victoire, déclarait le journaliste Bob Schieffer sur la chaîne CBS News, avec une équipe de campagne qui a parfaitement maîtrisé sa stratégie ». De fait, Barack Obama a été réélu au terme d’une campagne trop longue, trop coûteuse, incertaine et agressive des deux côtés alors que tous les dirigeants des nations démocratiques occidentales…