Plafond de la dette, fiscal cliff, ces deux difficultés avaient été surmontées non sans mal, les républicains ayant fait preuve d’une grande intransigeance et pratiquer la culture du non compromis. Mais cette fois, ils auront tenu jusqu’au bout leur attitude extrémiste et opposé un niet catégorique pour éviter le « sequester », autrement dit les coupes budgétaires automatiques, à la hache, sans aucune discernement. Une mesure aussi fine que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux que l’on avait connu en son temps.
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Dans sa déclaration pour expliquer ce funeste résultat, Barack Obama a laissé le discours diplomatique aux vestiaires :
Parmi les questions qui ont commencé à être posées par les analystes politiques, la qualité du second mandat d’Obama va être centrale tout comme celle de la voie que doivent choisir les Républicains s’ils veulent espérer revenir au pouvoir.
Dick Morris n’aime pas Barack Obama et n’aime pas l’Amérique qui vote Obama. Il avait prévu la…
Alors qu’il n’était pas imbattable aux dires non seulement des républicains mais de nombreux commentateurs, Barack Obama a été réélu comme les sondages l’indiquaient. D’ailleurs, les faits pouvaient leur donner raison puisque tous les chefs d’états ou de gouvernements des nations démocratiques occidentales dans lesquelles il y a eu les élections depuis la crise de…
Herman Who ? On se souvient que cette formule avait déjà été utilisée par le passé, notamment avec Jimmy Carter qui semblait surgir de nulle part lorsqu’il s’est présenté pour les élections de 1976. Herman Cain dont l’expérience politique est assez réduite n’était pas connu du grand public il y a encore quelques semaines. Et à l’issue des premiers débats, il n’a pas vraiment marqué les esprits. Comme Mitt Romney, il a largement mis en avant son expérience de chef d’entreprise comme un gage de bonne conduite des affaires. Un argument qui passe pas trop mal dans un pays qui sacralise l’entrepreneur.
Les Etats-Unis sont le pays de la science dit-on couramment. Mais c’est aussi un pays où les gens sont très religieux et parfois même atteint de religiosité. Quatre Américains sur dix croient au créationisme, c’est-à-dire qu’ils adhèrent à l’idée que Dieu a créé l’Homme sous sa forme actuelle il y a environ 10 000 ans. 38 % d’entre eux pensent que Dieu a guidé un processus qui a permis à des formes vivantes sur des millions d’années d’évoluer et de prendre l’enveloppe humaine qui nous caractérise aujourd’hui. Et seulement 16 % pensent que ce même processus s’est développé par lui-même sans une quelconque intervention extérieure, autrement dit sans l’intervention de Dieu. C’est ce qu’indique l’institut Gallup dans une enquête sur cette question qu’il mène depuis longtemps.
Malgré la crise, l’argent semble couler à flot pour les élections des midterms 2010. Les sommes collectées et englouties par les candidats aux fonctions de sénateurs et de représentants pour les échéances électorales de novembre devraient atteindre le chiffre pharaonique de 2 milliards de dollars. C’est ce que révèle un rapport que vient de publier…
Le rôle et le pouvoir du gouvernement sont deux éléments fortement discriminants entre les républicains et les démocrates. Les derniers sondages réalisés par l’institut Gallup le démontrent une nouvelle foi. Cette ligne de partage est encore plus importante aujourd’hui étant l’intervention relativement active de l’équipe Obama depuis son entrée en fonction et ce en raison…
Républicains = conservateurs ; Indépendants = modérés et démocrates = liberals.
Trois égalités qui sont partiellement vraies même si la réalité est un peu plus complexe. Cette réalité peut se traduire de la manière suite :
- Les conservateurs sont largement majoritaires (72 %) chez les républicains ;
- Les modérés sont majoritaires chez les indépendants (43 %) ;
- Et les liberals représentent un groupe important (37 %) chez les démocrates (pas le plus important, mais c’est au sein des démocrates que l’on trouve la plus grande proportion de liberals).
Le titre est tiré du livre de Jacques Mistral (1) et reprend un thème développé depuis quelques mois sur une nouvelle ère qui vient de s'ouvrir avec l'élection de Barack Obama et qui met un terme à près de trente années de libéralisme, de dérégulation et de moins d'état. La phrase de Reagan de son investiture « l'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème » était caractéristique de cette ère qui vient de se clore avec le départ de George W. Bush.
La crise va sans doute marquer un tournant majeur dans l'évolution des Etats-Unis et faire émerger un pays nouveau. Plus rien ne sera comme avant sous la conjugaison de deux phénomènes :
- la crise, elle-même, qui réduit considérablement la confiance que les américains accordent à leurs institutions financières et restaure celle qu'ils avaient perdu dans leur gouvernement ;
- l'évolution de fond de l'opinion américaine engendrée par l'arrivée des nouvelles générations (The Millennial Generation ou génération Y) et le changement démographique marquée par une poussée non démentie de l'immigration et le renforcement régulier des minorités, principalement des Hispaniques. Il faut avoir présent à l'esprit que la population américaine évolue très rapidement, beaucoup plus rapidement que celles des pays européens. En 2042, selon les projections de l'U.S. Census Bureau indiquent les Etats-Unis seront majority-minorities, c'est-à-dire que les minorités seront majoritaires.
Démocrates ou Républicains, c'est blanc bonnet, bonnet blanc. C'est sans doute ce que pensent nombre de Français. Et l'idée qu'on s'en fait de ce côté-ci de l'Atlantique, sur le plan économique, correspond assez bien à la réalité.
Les Républicains accordent leur faveur aux entreprises alors les Démocrates penchent plutôt du côté du gouvernement. Plus précisément, près…