Même s’il est élu plutôt par son camp, le président des États-Unis doit être le président de tous les Américains. Ce n’est d’ailleurs pas propre aux États-Unis. Obama devait certainement nourrir cette ambition. A de nombreuses reprises, il a d’ailleurs fait appel à un esprit non partisan ou transpartisan aux membres du Congrès pour analyser…
Le commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances Yazid Sabeg a annoncé qu'il souhaitait mettre en place des outils statistiques de la diversité afin de mesurer l'ampleur des discriminations des politiques publiques. Yazid Sabeg va soumettre un projet de loi « visant à rendre licite la mesure de la diversité ». Mais il ne s'agirait en rien de constituer des fichiers ou de mesurer des facteurs discriminants autres que sociaux sans pour autant s'appuyer sur des données liées au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou du patronyme. Cela exclut également toute référence au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou au patronyme. On ne voit pas très bien ce qui restera. Ces enquêtes seraient basées sur l'autodéclaration, le volontariat ou l'anonymat.
Cette initiative s'inspire de l'expérience des Etats-Unis dans ce domaine qui s'est lancé dans les statistiques ethniques dès les années 60 et qui s'est prolongé par la politique dite d'affirmative action, politique qui après quelques décennies à tendance à s'essouffler. Cette politique, dans le sillage de la conquête des droits civiques se donnait pour objectif d'ouvrir les portes des universités et des emplois à une partie de la population qui en avait été exclus, à savoir les minorités noires.