Le livre n’est pas nouveau, mais je conseillerai à Peggy Noonan, columnist du Wall Street Journal de le lire (Il n’est pas comme nous) pour mieux comprendre qui est Barack Obama. Certes, les propos sont plutôt favorables, mais la démarche du journaliste de Newsweek semble « honnête ». Une chose est sûre, comme le dit Jonathan Alter…
Barack Obama va commencer la deuxième année de son premier mandat avec 50 % d’Américains approuvant sa « job performance » et 44 % le désapprouvant. C’est là un niveau largement inférieur au 68 % dont il était crédité les premiers jours de son entrée en fonction, mais relativement stable depuis le mois de septembre.
C’est là un mauvais résultat dont on a du mal à prendre la mesure de ce côté de l’Atlantique tant le présent président bénéficie d’un capital de sympathie élevé. Et pourtant, sur les 9 présidents élus depuis Eisenhower en 1952, c’est le plus mauvais résultat à l’exception de Ronald Reagan qui bénéficiait de 49 % d’approbation contre 40 % de désapprobation. Il faut dire que Barack Obama hérite d’une situation difficile dont il n’avait certainement pas conscience lorsqu’il s’est présenté comme candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis, mais qui l’a certainement aidé pour son élection.