Pour que les Etats-Unis puissent rester une puissante nation, il faut que l’économie soit forte, telle fut la ligne défendue par Mitt Romney. Nous avons mis fin à deux guerres et du faire face à la plus grande crise depuis la grande dépression fut celle de Barack Obama.
A dire vrai, ce débat fut assez équilibré,…
Le dernier débat aura lieu lundi soir et traitera essentiellement des sujets de politique étrangère. Il sera donc très important car suite à un premier débat qui a relancé la campagne de Mitt Romney et lui a redonné une nouvelle dynamique, même si le deuxième débat avait corrigé le tir. Ce dernier rendez-vous donne un…
Dans l’optique du troisième débat le 22 octobre prochain qui sera centré principalement sur les sujets de politique étrangère, le magazine Foreign Policy publie une sélection des 10 passages des débats présidentiels (The All-Time Top 10 Debate Moments on Foreign Policy) consacrés à ces sujets qui, en général, n’intéressent pas beaucoup les américains.
Kennedy/Nixon : 1960
La politique étrangère dominée par la guerre froide et l’Union Soviétique. Une rhétorique assez simple peut être développée.
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Non contents d’avoir emmené les Etats-Unis et leurs alliés dans une aventure sur la base d’un véritable mensonge, les conservateurs saluent le fait que les liberals accueillent avec bienveillance la démocratie en Tunisie et en Egypte. La catastrophe de la politique étrangère de George W. Bush ne leur a pas suffit. La situation du Proche…
« Ni oui, ni non, mais ne serait-ce que poser la question à des conséquences et met en cause la crédibilité de Barack Obama chez ses alliées et, ce qui est plus grave, chez ses ennemis », telle est l’opinion de Simon Serfaty, professeur à l’université de Norfolk et titulaire de la Chaire Brzezinski au CSIS, un think tank basé à Washington, exprimé sous forme de conclusion d’une conférence co-organisée par l’IFRI et la French-American Foundation.
Neuf mois après sa prise de fonction, l’« audace » du président Obama qui s’appuie sur une rhétorique brillante semble avoir trouvé ses limites. Mais cela n’est pas trop surprenant car « tout différent de George W. Bush qu’il soit, Barack Obama est prisonnier de deux facteurs : l’héritage de son prédécesseur et le contexte international ».
Pour Simon Serfaty, ce contexte revêt trois dimensions :
- Le monde unipolaire est fini et a laissé place à un environnement multipolaire dans lequel aucun pays ne peut se passer d’alliés ;
- La mondialisation galopante a aboli le temps et l’espace et a créé un monde dans lequel le « long terme n’a plus le temps de prendre son temps » ;
- Depuis le 11 septembre 2001 (9/11), le monde est réglé par une nouvelle normalité sécurité.
Is it more of the same or is there any major change in the american foreign policy ? Telle est la question centrale à laquelle ont essayé de répondre John Negroponte, ancien secretaire d’Etat adjoint et ancien ambassadeur des Etats-Unis aux Nations Unies et en Iraq et François Bujon de l’Estang, président de Citigroup France, ancien ambassadeur de France à Washington et deux journalistes américains, Edward Cody du Washington Post et Axel Krause, à l’occasion du cycle de séminaire sur les Etats-Unis organisé par l’Ifri et la French-American Foundation.
Première remarque à laquelle on ne peut qu’adhérer : la montagne des problèmes auxquels est confrontée l’administration en place, An Himalaya of problems pour reprendre l’expression de François Bujon de l’Estang.
Pourquoi ne faut-il pas s’attendre à un changement radical de la politique étrangère américaine et cela pour deux raisons majeures. D’abord, celle-ci est définie par la défense des intérêts américains, ensuite elle est déterminée à « 90% » par les événements. Sur ce point, ce qui se passe actuellement en Iran est exemplaire. Qui aurait pu prévoir les événements qui ont suivi les élections en Iran ? Dans le cadre d’une politique générale sur cette question, il a bien fallu que Barack Obama prenne une position. Et il l’a fait d’une manière qui n’a pas manqué de surprendre en ne prenant pas vraiment parti pour l’un ou pour l’autre.