Dans différents articles parus quasi simultanément, les médias mettent l’accent sur les problèmes que le parti républicain va être confronté dans les années à venir :
The GOP’s demographics problem, Boston Globe
The GOP's 'minority problem, Alaska Dispatch
The GOP's Female Trouble, Wall Street Journal
Can GOP survive its 'minority problem'?, Christian monitor
Romney's demographic bind, CNN
Globalement, le parti républicain est…
On ne peut s’empêcher d’établir le parallèle entre le parti républicain américain et le parti socialiste français : ils sont tous les deux dans le creux de la vague et on ne voit pas vraiment ce qui pourrait changer cette situation. Tous deux se cherchent un positionnement. Côté parti républicain, la question se pose de savoir s’il devrait prendre des positions encore plus conservatrices ou, au contraire, adopter une position plus au centre pour attirer des indépendants égarés.
Le trou d’air est relativement normal après une élection qui a porté les démocrates à la Maison Blanche, au sénat et à la maison des Représentants. Mais après six mois, les premiers signes de reprises ne semblent pas se manifester. C’est plutôt le doute qui envahit la droite américaine.
Selon un sondage réalisé par l’institut Gallup, 4 américains républicains sur 10 déclarent avoir une opinion défavorable de leur propre parti. Alors que, de l’autre, Ils ne sont que 7% côté démocrate.
Cela se traduit évidemment au niveau global : 59 % des Américains ont une vision défavorable des Républicains, le niveau le plus élevé depuis une quinzaine d’années.
Mais il y a aussi des différences. D’abord, le PS pourrait bien disparaître sous sa forme actuelle alors qu’il y a bien peu de chances de voir disparaître le parti républicain en raison du régime bi partisan américain. Ensuite, alors que les républicains se cherchent un vrai leader, le PS en aurait plutôt trop.