Avec seulement 47 % d’opinions favorables, Barack Obama poursuite sa lente, mais constance descente dans l’esprit des Américains. Cela au moment même où le 44e président des Etats-Unis reçoit un prix Nobel de la Paix (voir le discours ci-dessous) dont on ne comprend pas trop les raisons.
Barack Obama vérifie donc la dure loi selon laquelle « nul n’est prophète en son pays » car peu de président - sinon aucun - auront changé l’opinion qu’a l’ensemble des pays du monde sur les Etats-Unis.
Ce résultat est le mauvais d’après-guerre : Ronald Reagan était à 49 % et Bill Clinton à 53 %. Mais ce n’est là qu’une mesure éphémère qui peut changer rapidement. Pour preuve, le score de 86 % digne des Pays de l’Est de George W. Bush à la même période de son premier mandat. Mais ce dernier héritait d’une situation très particulière, deux mois après 9/11. Il venait tout juste de déclarer la guerre contre l’axe du ml et bénéficiait d’un soutien massif des Américains, des médias, du Congrès, y compris des démocrates (29 sénateurs d’entre eux dont Hillary Clinton ont voté pour, 21 contre). Emettre une objection à cette initiative était suspect d’antipatriotisme. En décembre 1961, John Kennedy bénéficiait d’un score presque aussi positif alors qu’il n’avait pas fait grand-chose.
Ce chiffre de 47 % amène à se poser plusieurs questions : qu’est-ce qui peut l’expliquer ? Est-ce que ça modifie l’appréciation que l’on peut porter sur le président actuel ? Quelles conséquences à moyen terme, on pourrait dire à mid-term puisque l’on va rentrer bientôt dans la campagne des élections du Sénat de 2010.
Le prix Nobel de la paix vient d’être attribué à Barack Obama, 44e président des Etats-Unis, pour « ses efforts à renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». Ils sont assez peu nombreux les présidents des Etats-Unis ont reçu ce prix avant lui. On peut citer Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson…