Les Américains manifestent un optimisme à toute épreuve et sont sûrs que, de par son histoire et sa Constitution, leur pays est la plus grande Nation du monde. En tous cas, 80 % d’entre eux le pensent. C’est ce qu’indique un sondage réalisé par l’institut Gallup pour la quotidien USA Today. Sur un tel résultat,…
Bien sûr, ce titre est exagéré mais il traduit l’idée - mal perçue aujourd’hui - selon laquelle les Américains appelaient de leurs vœux les mesures mises en œuvre par le gouvernement fédéral d’alors emmené par un Franklin Roosevelt qui allait présider jusqu’à sa mort en 1945 pendant son quatrième mandat (un phénomène unique dans toute…
Après avoir subi une forte défaite électorale aux élections de mi-mandat, Barack Obama n’est plus l’homme le plus puissant du monde selon l’édition 2010 du magazine Forbes. C’est en effet le président Chinois Hu Jintao qui s’est vu décerné ce titre. Mais on peut penser que cela ne le tourmentera pas trop car si le…
Barack Obama s’est impliqué tardivement dans les élections de novembre prochain mais cela suffira-t-il à apporter le correctif nécessaire pour que les démocrates ne subissent une déroute ? En fait, on assiste à une sorte de dédoublement de la personnalité du corps électoral.
D’un côté, il exprime un mécontentement fort et vigoureux sur la situation en général,…
Le livre n’est pas nouveau, mais je conseillerai à Peggy Noonan, columnist du Wall Street Journal de le lire (Il n’est pas comme nous) pour mieux comprendre qui est Barack Obama. Certes, les propos sont plutôt favorables, mais la démarche du journaliste de Newsweek semble « honnête ». Une chose est sûre, comme le dit Jonathan Alter…
Tous les clignotants sont au rouge et les démocrates sont en très mauvaise posture pour les élections du 2 novembre. Les niveaux de satisfaction et de confiance à l'endroit du président, du Congrès et d’autres institutions majeures comme la Cour suprême sont au plus bas.
Le moral des Américains au plus bas… ou presque
Des élections Midterm qui s’annoncent très difficiles
Un nouvel indicateur publié par l’Institut Gallup renforce encore l’idée que l’on va assister à un changement massif dans la composition des deux Chambres. La Chambre des représentants pourrait bien changer de camp politique et rien n’est sûr concernant le Sénat où Obama avait pourtant démarré son mandat avec la supermajorité des 60 sièges.
Le dernier sondage réalisé par l’institut de sondage pose deux questions :
1. Pensez-vous que la majorité des élus du Congrès méritent d’être réélus ?
2. Pensez-vous que l’élu de votre district (pouvant être réellement un district dans le cas des Représentants et de l'État s’il s’agit d’un sénateur) mérite d’être réélu ?
La première observation concerne le décalage entre le jugement général et particulier. Pour le dire d’une manière imagée : « tous pourris sauf mon député ». Il y a une différence de près de 20 points entre les deux appréciations.
Ou dit d’une autre manière, certes un peu triviale, c’est ce qu’on appelle avoir le moral dans les chaussettes. Selon une enquête réalisée entre le 7 et 10 octobre par l’institut Gallup, Seulement 21 % des Américains se déclarent satisfaits sur « la manière dont vont les choses aux Etats-Unis » (the way things are going in…
« Nous sommes dans une bataille pour reconstruire l’économie et remettre les Américains au travail. Ce défi ne dépend pas que de l’Etat seul (…) mais l’Etat a une responsablité importante ». C’est l’exemple de discours toujours très balancé que propose Barack Obama cette semaine dans son intervention hebdomadaire. Bien entendu, les Républicains penseront que Barack Obama, le socialiste, est le mal absolu en voulant placer l’Etat au cœur de la problématique économique actuelle. L’Etat peut intervenir en créant un cadre favorable :
1. Pour lever des fonds favorisant la création d'entreprises ;
2. Pour faciliter les prêts aux entreprises et faciliter leur développement
3. Pour récompenser l’innovation
Barack Obama en a profité pour rappeler les mesures prises récemment notamment le Small Business Jobs Act, H.R. 5297 qui a permis a des milliers d’entreprises, plutôt les PME, qui seront les principaux vecteurs de création d’emplois, de bénéficier de nouveaux prêts pour financer leur développement.
Barack Obama met l’accent sur la création des emplois aux Etats-Unis et explique les failles existantes dans la réglementation qui favorise la création des emplois hors des Etats-Unis. Et nouvelle coup de pattes aux républicains qui, au cours des 4 dernières années, ont voté à 11 reprises des lois bénéficiant aux entreprises qui créent des emplois offshore.
Quand un vicomte, rencontre un aut' vicomte,
Qu'est-ce qu'ils s'racontent ? Des histoir's de vicomtes.
Quand un gendarme, rencontre un aut' gendarme
Qu'est-ce qui les charme, Qu'les histoir's de gendarmes
(…)
Quand un bouffon confond un autre bouffon
Qu’est-ce qu’il s’répond, des histoir’s de bouffons
Eh bien non, c’est plutôt une discussion assez sérieuse où Bill O’Reilly essaye de faire dire à…
« A quoi sert la puissance militaire américaine ? » s’interrogeait à haute voix Thierry de Montbrial, directeur de l’IFRI, lors de la présentation de l’édition 2011 du Ramses sous-titré « un monde post américain ». Parfois poser la question, c’est déjà donner la réponse. De fait, le budget militaire américain représente 48 % des dépenses mondiales ou près de « 5 fois les budgets chinois et russe réunis » (Dépenses militaires : la continuité dans la continuité). Et sur ce point, Barack Obama ne semble pas remettre en cause cette spécificité américaine. D’ailleurs, s’il le faisait, les Républicains et une bonne partie des indépendants et sans doute le complexe militaro-industriel n’hésiteraient à le qualifier de colombe, voire de « traitre » à sa patrie. D’autant que la puissance militaire est peut-être pour les Américains de manière inconsciente un des derniers domaines où le leadership des États-Unis est total.
De fait, à quoi sert cette puissance si l’on observe les enlisements successifs au Vietnam, en Afghanistan, en Irak… Dans ces différentes situations, cette supériorité n’a pas servi à grand-chose. Souvenons qu’à sa plus grande intensité, l’armée américaine avait envoyé 550 000 militaires sur le terrain largement mieux doté que son adversaire. Et pourtant, dit de manière abrupte, mais réelle, cela n’a pas empêché aux États-Unis de perdre la guerre.