L’immigration hispanique et plus spécialement mexicaine, est une des plus importantes données sociale et économique de l’histoire des États-Unis depuis les années 70. Pour certains, l’immigration mexicaine constitue une chance, pour d’autres un danger. Pour mieux contrôler les 3000 km de frontière qui séparent les deux pays, George W. Bush s’est lancé dans un projet …
Près d’un habitant sur six, soit environ 700 millions de personnes dans le monde émigreraient dans un autre pays si elles en avaient la possibilité, soit plus que la population des deux Amériques. C’est ce que révèle une enquête réalisée par l’institut Gallup dans quelques 135 pays dans le monde.
C’est chez les habitants des pays subsahariens que le désir est le plus intense puisque la proportion de personnes souhaitant émigrer est la plus élevée avec 38 % soit environ 165 millions. A l’inverse, c’est en Asie qu’elle la moins élevée avec 10 % ce qui, étant donnée la densité de population, représente 250 millions de personnes.
Partir, mais pour aller où ?
Quelles sont les destinations les plus convoitées ? Les Etats-Unis viennent largement en tête et recueille 24 % des suffrages, soit quelque 165 millions de personnes. Viennent ensuite le Canada, le Royaume-Uni et la France avec 45 millions devant l’Espagne (35 millions), l’Arabie Saoudite (30 millions) et l’Australie (25 millions). Globalement, l’Europe et l’Amérique du Nord sont les deux destinations les plus désirées, 210 millions d’habitants les déclarent comme l’endroit où ils auraient envie d’aller vivre.
Par construction les Etats-Unis sont une terre d’immigration et cela ne se dément pas. Dès l’origine, les Etats-Unis ont été une terre d’immigration. C’est là une des grandes différences avec de très nombreuses autres nations.
Certes, il y a eu des périodes d’immigrations plus ou moins fortes. En particulier, de 1924, (date d’une loi très restrictive limitant fortement l’immigration), en passant par les années 30 avec la « Grande crise » et une politique d’isolationnisme à la fin des années 50 (avec la période du maccarthisme), l’immigration s’est singulièrement ralentie. L’immigration de masse a été relancée en 1965 avec la nouvelle loi Immigration Act signée par le président Lyndon Johnson le 3 octobre de cette année-là.