On connaît les limites de ce type de classement, mais on s’y plonge dès qu’on les voit publiés. Le magazine liberal, au sens américain, propose une liste des 50 personnalités américaines qui ont marqué l’histoire des idées progressistes aux Etats-Unis durant le 20e siècle. En sont écartées les personnalités politiques élues comme par exemple FDR…
Républicains = conservateurs ; Indépendants = modérés et démocrates = liberals.
Trois égalités qui sont partiellement vraies même si la réalité est un peu plus complexe. Cette réalité peut se traduire de la manière suite :
- Les conservateurs sont largement majoritaires (72 %) chez les républicains ;
- Les modérés sont majoritaires chez les indépendants (43 %) ;
- Et les liberals représentent un groupe important (37 %) chez les démocrates (pas le plus important, mais c’est au sein des démocrates que l’on trouve la plus grande proportion de liberals).
Une promenade dans la ville de Berkeley donne un peu l’impression d’un pèlerinage dans les années 60 et 70 et l’atmosphère qui y règne, donne quelques signes visibles. Rien à voir avec les zones résidentielles proprettes de certaines banlieues américaines où les rues se croisent à angle droit, où les front yards ressemblent plutôt à des moquettes qu’à des pelouses...
Comme dans le campus, ce qui frappe, c’est l’extraordinaire diversité architecturale des maisons : des petites maisons de type mexicain, des sortes de chalets, des maisons plus classiques type Nouvelle Angleterre... Et là les jardins sont aussi assez bien entretenus, mais leur propriétaire laisse aussi la nature leur donner un léger côté sauvage.
Berkeley n’est pas une très grande ville, y compris dans le comté d’Alameda dans lequel elle se situe. En terme de population, avec ses quelque 100 000 habitants, elle vient derrière Oakland, Fremont et Hayward. Mais sa renommée dépasse largement sa démographie.
Ses habitants sont relativement plus diplômés que la moyenne américaine (86% ayant un Bachelor contre 27% en moyenne) et ont un revenu plus élevé (86 000 dollars par foyer contre 60 000 en moyenne). La présence des Asiatiques y largement plus importante, 17% contre 4% alors que les hispaniques sont plutôt moins nombreux.