1 % des Américains possèdent entre 40 et 50 % de la richesse totale des Etats-Unis, principalement sous la forme d’actions et d’actifs financiers.
On se souvient du mouvement Occupy Wall Street (OWS) qui pointait du doigt ces 1 % les plus riches. Pour le dire simplement, plus les revenus sont élevés et plus ils augmentent vite. De telle sorte que cela engendre un effet multiplicateur sur le patrimoine. Bref, jusqu’en les années 80, la classe moyenne s’est renforcée et bénéficiait de la croissance. Depuis cette date, elle s’est peu à peu effritée. Ce la n’a pas échappé à Barack Obama qui s’y référé à de nombreuses reprises dans son discours sur l’État de l’Union :
Le mouvement des 1 % et d’OWS (Occupy Wall Street) met le doigt sur un mal qui ronge la société américaine depuis plusieurs années : l’accroissement des inégalités qui met à mal les classes moyennes qui ont fait la force des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Dans numéro spécial intitulé Sunset of the American Dream,…
Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Telle est l’évolution que l’on ne peut que constater depuis vingt, voire trente ans. Le Congressional Budget Office (que voudrait supprimer Newt Gingrich) a publié une étude sur l’évolution des revenus des foyers américains de 1979 à 2007 (Trends in the Distribution of Household Income Between 1979 and 2007). Pourquoi le choix de ces deux dates ? Parce qu’elles correspondent à des situations économiques comparables en se situant juste avant une récession, la première causée par le deuxième choc pétrolier, la deuxième ouverte par la crise des subprimes.
Les revenus considérés dans le cadre de cette étude sont ceux après transferts sociaux et impôts fédéraux.