Dès sa prise de fonction à la Maison Blanche, Barack Obama prend en janvier 2008 des mesures radicales dont l'une est de sauver l'industrie automobile, principalement General Motors et Chrysler. Fleuron de l'industrie américaine pendant des décennies, General Motors étaient devenu un véritable survivant avec des dettes abyssales (Les Big Three sur le grill ;…
On connaissait les frappes chirurgicales, on connaîtra peut-être les faillites chirurgicales. L'idée de mise en faillite de General Motors par le gouvernement américain serait désormais une idée qui fait son chemin. C'est ce que révèle le New York Times.
Il y a le bon et le mauvais cholestérol. Il y a les bonnes et les mauvaises banques. Il y aura peut être le bon et le mauvais General Motors. Les membres de l'équipe Obama ont participé ces dernières semaines à de nombreuses réunions avec les dirigeants de la firme automobile et se prépareraient, si GM n'arrivait pas à trouver un accord avec ses créanciers en transformant la dette (environ 28 milliards de dollars) en participation au capital de l'entreprise et avec les organisations syndicales pour obtenir des concessions significatives, à mettre en faillite le géant de Detroit.