L'Amérique a de tous temps - sauf pendant quelques périodes de son histoire comme par exemple entre 1920 et 1965, date à laquelle Lyndon Johnson a modifié les conditions d'immigration - été une terre d'immigration. Elle a su attirer vers elle des cerveaux en très grand nombre, tout particulièrement dans les domaines scientifiques. Il serait intéressant de faire le compte des prix Nobel américains qui sont en fait des immigrants. Les universités, y compris les plus prestigieuses, ont largement ouvert leurs portes aux talents du monde entier. De telle sorte que beaucoup d'entre elles sont connues mondiales et considérées - à tort ou à raison - comme les meilleures du monde. Le classement de Shanghai - très contesté mais que l'on cite à chaque fois que l'on aborde ce type de questions - place 17 universités américaines dans les 20 premières mondiales, avec comme trio de tête Harvard, Stanford et Berkeley.
Aujourd'hui, il semblerait qu'assiste à u certain reflux. C'est en tous cas ce que révèle une étude intitulée « America's loss is the World's gain » réalisée par Vivek Waddha, un ancien entrepreneur dans le domaine des technologies et professeur à Duke University (32e au classement de Shanghai).