Ce documentaire diffusé par Arte et réalisé par Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du livre La Banque, et de Jérôme Fritel, qui n’est pas sans rappeler le film Indide Jobs, est un document à charge et qui fait froid dans dans le dos. On connaissait les excès du monde de la finance. Goldman…
Sur le plan symbolique, l’information a marqué les esprits des Américains et leur a donné une indication de plus sur le déclin relatif des États-Unis, même s’il s’agit là d’une conséquence de la mondialisation et du développement des marchés financiers. La bourse de New York fusionne avec la bourse allemande de Francfort (Deutsche Börse), mais…
Ce petit livre de l’excellente collection Essai de Grasset (1) se lit comme un thriller, un roman à suspense. On le sait, de nombreux observateurs et commentateurs l’on répété à l’envi, nous sommes passés tout près du gouffre en cette 3e semaine de septembre 2008, plus précisément du 12 au 19 septembre.
Les trois principaux acteurs…
Malgré la crise, l’argent semble couler à flot pour les élections des midterms 2010. Les sommes collectées et englouties par les candidats aux fonctions de sénateurs et de représentants pour les échéances électorales de novembre devraient atteindre le chiffre pharaonique de 2 milliards de dollars. C’est ce que révèle un rapport que vient de publier…
Barack Obama a tenté de défendre sa loi sur les marchés financiers, rappelant les difficultés pour arriver à son vote, et notamment la création d’une nouvelle agence baptisée Consumer Financial Protection Agency (CFPA en court) qui est censé défendre les intérêts des consommateurs face aux institutions financières.
A dix jours des élections, il fallait bien que l’hôte de la Maison Blanche rappelle le rôle des Républicains avant et depuis le vote de la loi. Avant, les spécial Interest les lobies, l’industrie de la finance a évidemment vu d’un mauvais œil la mise en place d’une loi visant à une plus régulation à la fois plus forte et plus juste (du point de ses promoteurs). Depuis le vote de la loi, les républicains entendent revenir sur cette loi. D’ailleurs, nombre d’entre eux s’engagent à revenir aussi sur la loi de la santé. Le changement possible de majorité à la Chambre des Représentants et peut-être au Sénat laisse envisager une seconde partie de mandat bien difficile.
C’est Elizabeth Warren, professeur de droit à l’université de Harvard qui a été récemment nommé à la tête de cette nouvelle agence. Une des premières critiques sur cette nomination est qu’elle n’est pas soumise à l’approbation du Sénat, comme c’est le cas pour nombre de hauts fonctionnaires.
Bien sûr, la création de cette nouvelle agence a été présentée par les libéraux (au sens français) comme une nouvelle étape vers un Etat de plus en plus présent, une idée qu’ils ne peuvent supporter. Avec une présentation caricaturale du projet et de l’Agence.
Le Wall Street Journal explique dans un article publié ce mardi 12 octobre (Wall Street Pay: A Record $144 Billion) que les trois douzaines de sociétés financières et d’investissements - incluant les banques d’investissement, les hedge funds et les institutions d’échange de titres - allaient distribuer cette année 144 milliards de dollars de bonus à…
La banque Partners basée à Naples en Floride vient de se déclarer en état de faillite. C’est la centième cette année aux Etats-Unis. Cette banque était modeste avait un total d’actif de 65,5 millions de dollars et de dépôts de 64,9 millions de dollars. La Stonegate Bank basée à Fort Lauderdale reprendra tous les dépôts et presque tous les actifs.
Ces statistiques montrent l’ampleur de la crise et la comparaison avec les années antérieures parle d’elle-même.
Tous les Etats ne sont pas touchés de la même manière et certains d’entre eux sont particulièrement touchés : Georgie (20 faillites), Illinois (17), Californie (10) et Floride (9).
A la différence du crime parfait pour lequel on ne connaîtra jamais le coupable, Le Krach Parfait d’Ignacio Ramonet tente de décortiquer les mécanismes et les hommes responsables de crise dans laquelle nous sommes plongés depuis septembre 2008, mais dont les premiers signes sérieux s’étaient manifestés un an plus tôt.
Ce n’est pas la première crise que nous vivons et la liste est longue depuis le krach boursier de 1987, mais c’est de loin la plus importante par son ampleur et sa force. Pour utiliser le vocabulaire médical à la mode, c’est une pandémie puisqu’elle s’est étendue au monde entier.
Le responsable : la financiarisation de l’économie. Le détonateur : la bulle immobilière alimentée par des prêts hypothécaires d’un nouveau type : les subprimes. Pour faire simple, des prêts usuraires à taux variable à des gens dont on sait qu’ils ne pourront vraisemblablement rembourser et dont la caution s’appuie sur la valeur de la maison qui a fait l’objet du prêt. C’est un véritable miroir aux alouettes pour les emprunteurs qui n’ont pas besoin d’apport personnel, dont on ne vérifie pas vraiment les revenus, ni le patrimoine, ni les prêts qu’ils ont déjà contractés.
Le G20 va-t-il faire l'histoire ou bien la réunion de Londres sous les auspices de Gordon Brown ne sera-t-elle qu'une réunion de plus de ce nouveau de 20 membres (19 pays et l'Union Européenne) ? Une des grandes différences avec nombre de grandes réunions internationales est que l'agenda est plutôt chargé et qu'il n'y aura guère de temps pour les conversations mondaines. Déjà que Michèle Obama a failli créer un incident diplomatique en fleurant le dos de la Reine !
D'où vient le G20 ? Quels sont les pays qui en font parti ?
Début février, on avait appris que les entreprises du secteur de la finance basées à New York avaient distribué 18,4 milliards de dollars en bonus à ses salariés en 2008. Ce montant est certes en recul de 44% par rapport à 2007, mais se situe au même niveau qu'en 2004. Dans sa deuxième intervention hebdomadaire, Barack Obama avait qualifié cette initiative de « summum de l'irresponsabilité et de honteuse » (Les financiers sont-ils indécrottables ?).
On vient d'apprendre qu'AIG (la plus grande société d'assurance américaine) projette de distribuer 165 millions de dollars à 400 cadres de l'entreprises (AIG emploie environ 116 000 salariés) alors même que l'entreprise a reçu un soutien financier de quelque 170 milliards de dollars pour la sauver de la banqueroute. L'entreprise a essuyé près de 100 milliards de dollars de pertes sur son exercice 2008 (plus de 60 milliards de dollars au seul quatrième trimestre 2008, quasiment l'équivalent des bénéfices cumulés des entreprises du CAC40). Tous les cadres ne recevront pas tous le même montant, loin s'en faut, certains parmi les plus hauts dirigeants de l'entreprise environ 3 millions de dollars.