L’Amérique en 2011 a perdu la maîtrise de sa finance, de sa monnaie, et d’une façon d’elle-même. Tel est le constat sans appel que nous propose Edouard Tétreau dans son petit ouvrage stimulant mais un peu désespérant au titre évocateur Quand le dollar nous tue. L’auteur nous rappelle la formule du temps du Secrétaire d’Etat…
Plus de 190 pays ont adopté le plan stratégique en 20 points pour 2020 à l’exception des États-Unis qui n’ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio.
On ne peut s’empêcher d’établir le rapprochement avec le protocole de Kyoto. Bill Clinton s’était engagé, mais…
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après une année 2009 où les États-Unis avaient dominé le club fermé des récipiendaires du prix Nobel (Les prix Nobel 2009 : l’ultra domination américaine), 2010 est beaucoup plus diversifié du point de vue des nationalités. 11 sur 13 en 2009 ayant reçu ce prestigieux prix…
Pour leur premier match de la coupe du monde, les États-Unis affrontaient l’équipe d’Angleterre et ont arraché un excellent match nul. Une rencontre qui porte une marque symbolique lourde. 200 ans après la guerre d’Indépendance, c’est la rencontre sur un autre terrain entre l’Angleterre et les colonies. Mais c’est surtout, c’est la confrontation entre la…
L’attribution des très attendus prix S. Pellegrino 2010 des 50 meilleurs restaurants au monde (en fait le magazine publie une liste des 100 meilleurs restaurants) a eu lieu le lundi 26 avril, dans les murs de l’historique Guildhall de la City de Londres. C’est la neuvième édition.
Un prix de gastronomie distribué par un magazine anglais, c’est un peu comme on demandait à Sarah Palin de parler d’astrophysique, n’est-il pas ? En fait, le processus de sélection semble beaucoup plus sophitisqué. Le classement est établi par l’Académie des 50 meilleurs restaurants au monde, un influent groupe composé de plus de 800 leaders de l’industrie de la restauration. L’Académie comprend 27 régions distinctes du monde et chaque région dispose de son propre jury composé de 31 membres, dont un président pour le diriger. Le jury compte des critiques culinaires, des écrivains, des chefs et « gastronomes », chacun disposant de cinq votes. Les membres votent pour cinq restaurants et deux de ces votes, au moins, doivent servir à récompenser des restaurants situés en dehors de leur région.
Première mauvaise nouvelle pour nous les Frogs : le restaurant danois Norma, l’espagnol El Bulliet et l’américain The Fat Duck constitue le trio de tête. Pas de français ? Simplement, non.
Deuxième mauvaise nouvelle, la France ne possède aucun restaurant dans les 10 premiers : 4 pour l’Espagne, 3 pour les Etats-Unis, 1 pour l’Italie, 1 pour le Royaume-Uni et 1 pour le Danemark. N’est-ce pas là une insulte au pays de Brillat-Savarin et de Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, alias le prince des gastronomes, au pays qui revendique haut et fort que la cuisine est française ou n’est pas, que seule la chinoise peut prétendre à un tel niveau de créativité et de sophistication.
Depuis jeudi dernier, les compagnies aériennes opérant en Europe sont complètement bloquées et pourtant j’ai pu partir vendredi de Roissy alors que l’aéroport était complètement fermé.
Comment, je n’en n’ai pas la moindre idée. Au début, le vol 29 de Delta Airlines à destination d’Atlanta était retardé à 20h30 tout simplement parce que l’aéroport était fermé…
Fortes de leurs excellentes positions dans les tant décriés classements de Shanghai et du Times Higher Education, les universités américaines exercent toujours un très fort pouvoir d’attraction sur les étudiants du monde entier. Sur les milliers d’étudiants qui partent à l’étranger, les Etats-Unis en captent 20 %. Sur les 31 000 doctorats dans les disciplines…
L’économie américaine perd des parts de marché et voit sa domination se réduire, notamment en raison avec la montée de géants provenant des pays émergents comme on dit - mais qui ont émergé depuis plusieurs années. Mais il reste un domaine où les Etats-Unis dominent encore assez largement, c’est celui des marques. Selon le dernier classement du cabinet Interbrand, les Etats-Unis placent 50 entreprises dans le Top100 de ce classement et 8 dans le Top10.
On y retrouve les noms habituels comme Coca-Cola, Microsoft, McDonald, Disney, HP… Mais aussi des marques d’entreprises qui ne sont que sur le B2B comme IBM ou Intel. La campagne Intel Inside que le leader des microprocesseurs a développé pendant de longues années a été particulièrement efficace.
A noté aussi la présence des quatre mousquetaires de l’Internet, Google en 7e position - pas mal pour une entreprise qui a à peine plus de 10 ans -, Yahoo, eBay et Amazon. A noter que les trois premières ont été créées au cœur de la Silicon Valley.
Près d’un habitant sur six, soit environ 700 millions de personnes dans le monde émigreraient dans un autre pays si elles en avaient la possibilité, soit plus que la population des deux Amériques. C’est ce que révèle une enquête réalisée par l’institut Gallup dans quelques 135 pays dans le monde.
C’est chez les habitants des pays subsahariens que le désir est le plus intense puisque la proportion de personnes souhaitant émigrer est la plus élevée avec 38 % soit environ 165 millions. A l’inverse, c’est en Asie qu’elle la moins élevée avec 10 % ce qui, étant donnée la densité de population, représente 250 millions de personnes.
Partir, mais pour aller où ?
Quelles sont les destinations les plus convoitées ? Les Etats-Unis viennent largement en tête et recueille 24 % des suffrages, soit quelque 165 millions de personnes. Viennent ensuite le Canada, le Royaume-Uni et la France avec 45 millions devant l’Espagne (35 millions), l’Arabie Saoudite (30 millions) et l’Australie (25 millions). Globalement, l’Europe et l’Amérique du Nord sont les deux destinations les plus désirées, 210 millions d’habitants les déclarent comme l’endroit où ils auraient envie d’aller vivre.
Par construction les Etats-Unis sont une terre d’immigration et cela ne se dément pas. Dès l’origine, les Etats-Unis ont été une terre d’immigration. C’est là une des grandes différences avec de très nombreuses autres nations.
Certes, il y a eu des périodes d’immigrations plus ou moins fortes. En particulier, de 1924, (date d’une loi très restrictive limitant fortement l’immigration), en passant par les années 30 avec la « Grande crise » et une politique d’isolationnisme à la fin des années 50 (avec la période du maccarthisme), l’immigration s’est singulièrement ralentie. L’immigration de masse a été relancée en 1965 avec la nouvelle loi Immigration Act signée par le président Lyndon Johnson le 3 octobre de cette année-là.
Le 8 octobre dernier, Max Payne, un homme blanc de 38 ans a été exécuté. C’était la sixième exécution dans l’état de l’Alabama depuis le début de l’année et le 40e aux Etats-Unis. A 18h01 ce jour-là, Max Payne a été installé et attaché sur un lit pour recevoir une injection létale. A 18h25, il était déclaré mort. Plusieurs membres de sa famille ont assisté à l’exécution. Il était dans ce que l’on appelle le couloir de la mort depuis 1994. Juste avant de mourir, Max Payne a déclaré : « I just want to tell my family I love them ».
Max Payne a été condamné pour enlèvement, vol et meurtre de Braxton Brown, propriétaire d’une épicerie le 23 mars 1992. Il a été arrêté un jour plus tard à une station de bus à Miami en Floride.
Cette exécution n’aura pas rebuté pas les Américains puisque dans leur majorité, ils sont favorables à la peine de mort. Depuis que l’institut Gallup sonde les Américains sur le sujet en 1937, les pro peine de mort sont majoritaires à l’exception d’une très courte période dans les années 65-66 pendant l’ère Johnson. Est-ce l’effet de la guerre du Vietnam sur les esprits ou l’esprit avant coureur des années 68 ?
En 1937, ils étaient donc 59 % en faveur de l’application de la peine de mort pour quelqu’un ayant commis un meurtre et ils sont 65 % aujourd’hui. Depuis les années une quinzaine d’années, où la les pro peine de mort étaient 80 %, on observe une certaine décrue mais rien n’indique que la tendance se prolonge. A noter aussi que les Américains sont en phase avec leur président actuel qui, même s’il se dit ne pas être un « cheer leader » de la peine de mort, pense que c’est une mesure appropriée dans certains cas.