Depuis la deuxième guerre mondiale, 12 présidents ont été élus et 11 ont été en position de se représenter (rappelons que John Kennedy a été assassiné pendant son premier mandat), dont Barack Obama. A l’inverse, Gerald Ford n’a pas été élu président des Etats-Unis, il l’est devenu suite à l’impeachment de Richard Nixon.
Sur les 10 présidents en situation de se représenter (en enlevant Barack Obama), on compte 4 démocrates (Truman, Johnson, Carter et Clinton) et 6 républicains (Eisenhower, Nixon, Ford, Reagan, Bush, W. Bush).
A plus d’un an des prochaines élections du président des Etats-Unis, il serait bien hardi de faire des prévisions sur l’issue du vote. D’autant plus que, il faut le rappeler, les élections présidentielles se décident au niveau des Etats. Certains présidents ont été élus alors même qu’ils n’avaient pas la majorité des votes. Mais, il serait tout aussi hasardeux de prédire que Barack Obama ne sera pas élu. Même si seulement 39 % des Américains portent un jugement positif sur les actions menées par le président en place.
Un petit retour en arrière montre que des présidents dans de meilleures situations (en terme de popularité) que Barack Obama n’ont pas été élus et qu’à l’inverse des présidents dans des situations plus délicates l’ont été.
Les deux contre exemples les plus éclatants sont ceux de Reagan et de Clinton qui n’avaient pas une courbe de popularité plus avantageuses que celle d’Obama, ce qui ne les a pas empêché d’être assez largement réélus ;
A l’inverse, George Bush (le père) avait une courbe nettement plus élevée et a été sèchement battu par Bill Clinton.
La popularité évolue assez rapidement. Tous les présidents ont été confrontés des écarts de popularité très importants. Alors qu’il atteignit le seuil de 90 %, le plus élevé (Suite à l’événement 9/11), George W. Bush tomba dans les ténèbres avec seulement 25 %. Seuls Truman et Nixon sont allés encore plus bas avec respectivement 22 et 24 %.
Alors que Mitt Romney semblait se dégager comme le leader des candidats républicains pour les élections 2012, Rick Perry, qui avait déjà fait une percée significative, est donc propulsé comme le nouveau champion du GOP dans les derniers sondages.
Sachant que dans la liste des 8 prétendants actuels, Tim Pawlenty a déjà jeté l’éponge et il est vraisemblable qu’il sera rapidement suivi par d’autres qui réaliseront que leurs chances d’être choisis comme le prétendant des Républicains pour l’élection de 2012 sont quasi nulles.
En revanche, il y a encore des « vedettes » qui ne se sont pas encore déclarées parmi lesquelles Sarah Palin, l’égérie du Tea Party, et Rudy Giuliani, l’ancien maire de New-York.