On connaît la défiance quasi viscérale qu’ont les Américains envers leur gouvernement. Les difficultés que rencontre Barack Obama pour faire passer sa réforme de santé le rappelle cruellement.
Dans l’esprit de beaucoup d’Américains, le gouvernement est une sorte de mal nécessaire dont les prérogatives sont limitées aux fonctions régaliennes : les Affaires étrangères, l’Armée, la Justice, la Police pour citer les plus importantes. L’intervention importante dans l’économie qu’à du consentir Barack Obama avec le stimulus, les aides aux banques, aux entreprises comme celles du secteur automobile a tout juste été tolérée, à condition qu’elle ne s’éternise pas trop.
Les Américains craignent que les deux branches du pouvoir politique, l’Exécutif et le Législatif, n’empiètent sur leur liberté. Quant à l’Administration qui fait tourner les rouages de la machine, ils n’en n’ont pas une meilleure image.