Le blog ThinkProgress (une émanation du liberal Think Tank Center for American Progress) a procédé à une petite analyse sociologique du nouveau Congrès – Sénat et Chambre des Représentants. Résultat : les deux nouvelles assemblées sont plus diversifiées et sont plus à l’image de l’Amérique tout entière (The 113th Congress Will Be The Most Diverse In…
Pour une raison que j’ignore, il existe très peu de restaurants appartenant aux chaînes de fast food dans les alentours de l’université de Berkeley alors qu’on aurait pu penser qu’ils auraient pullulé dans cet univers d’étudiants. 1 seul MacDonald - qui fait plutôt années 70 -, deux Starbucks, un Subway... En revanche, on peut trouver une foultitudes de petits restaurants proposant des cuisines de tous les coins du monde : chinois, thai, persan, italien, mexicain, moyen orientale, français, brésilien… proposant des plats très économiques - d’autant plus avec la très faible valeur du dollar - et en général très bons
Le nombre d’Américains d’origine asiatique inscrits en Freshman year (la première année) (1) à UC Berkeley (la plus prestigieuse des 10 universités qui font partie du système de l’université de Californie) a atteint dans l’année 2006/07 la proportion de 46 % portant la proportion globale sur les quatre années à 41 %. Mais globalement, les étudiants asiatiques ne font traditionnellement pas partis de ceux bénéficiant de la politique d’Affirmative Action. Il s’agit plutôt des Hispaniques et des Noirs ou encore des étudiants appartenant à des catégories sociales modestes.
Même depuis 1996, date à laquelle la politique de l’Affirmation Action a été bannie en Californie, les dix campus de l’université de Californie dont la prestigieuse Berkeley ont continué à faire en sorte de favoriser l’inscription d’étudiants appartenant à des minorités notamment les Noirs et les Hispaniques. Ces derniers représentent seulement 15 % des étudiants en première année alors qu’ils représentent 40 % de la population californienne.
Mais globalement, la composition des promotions pourrait être amenée à changer dans les années qui viennent et cela pour deux raisons. D’abord parce que les frais de scolarité ont été multipliés par trois sur la dernière décennie et ils devraient franchir pour la première fois la barre des 10 000 dollars à la rentrée prochaine. La raison est la forte diminution de l’aide de l’Etat de Californie qui est dans une période de déficit comme elle en a rarement connu. Pour pallier ce manque à gagner, l’administration de l’université pourrait favoriser l’entrée des étudiants non résidents de Californie qui paieront un prix plus comparable à celui d’une université privée. Dans les plans, la proportion d’étudiants non californiens pourraient passer de 12 à 23 %.
Le commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances Yazid Sabeg a annoncé qu'il souhaitait mettre en place des outils statistiques de la diversité afin de mesurer l'ampleur des discriminations des politiques publiques. Yazid Sabeg va soumettre un projet de loi « visant à rendre licite la mesure de la diversité ». Mais il ne s'agirait en rien de constituer des fichiers ou de mesurer des facteurs discriminants autres que sociaux sans pour autant s'appuyer sur des données liées au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou du patronyme. Cela exclut également toute référence au lieu de naissance, à la nationalité des parents ou au patronyme. On ne voit pas très bien ce qui restera. Ces enquêtes seraient basées sur l'autodéclaration, le volontariat ou l'anonymat.
Cette initiative s'inspire de l'expérience des Etats-Unis dans ce domaine qui s'est lancé dans les statistiques ethniques dès les années 60 et qui s'est prolongé par la politique dite d'affirmative action, politique qui après quelques décennies à tendance à s'essouffler. Cette politique, dans le sillage de la conquête des droits civiques se donnait pour objectif d'ouvrir les portes des universités et des emplois à une partie de la population qui en avait été exclus, à savoir les minorités noires.