N'avoir pas assez d’argent est un problème. En avoir trop peut l'être aussi. C’est ce à quoi l’état de Californie est actuellement confronté.
Petit retour en arrière. Arnold Schwarzenegger a terminé son mandat de manière catastrophique avec des déficits abyssaux se comptant en dizaines de milliards de dollars. Jerry Brown a été réélu lors des midterms…
« A quoi sert la puissance militaire américaine ? » s’interrogeait à haute voix Thierry de Montbrial, directeur de l’IFRI, lors de la présentation de l’édition 2011 du Ramses sous-titré « un monde post américain ». Parfois poser la question, c’est déjà donner la réponse. De fait, le budget militaire américain représente 48 % des dépenses mondiales ou près de « 5 fois les budgets chinois et russe réunis » (Dépenses militaires : la continuité dans la continuité). Et sur ce point, Barack Obama ne semble pas remettre en cause cette spécificité américaine. D’ailleurs, s’il le faisait, les Républicains et une bonne partie des indépendants et sans doute le complexe militaro-industriel n’hésiteraient à le qualifier de colombe, voire de « traitre » à sa patrie. D’autant que la puissance militaire est peut-être pour les Américains de manière inconsciente un des derniers domaines où le leadership des États-Unis est total.
De fait, à quoi sert cette puissance si l’on observe les enlisements successifs au Vietnam, en Afghanistan, en Irak… Dans ces différentes situations, cette supériorité n’a pas servi à grand-chose. Souvenons qu’à sa plus grande intensité, l’armée américaine avait envoyé 550 000 militaires sur le terrain largement mieux doté que son adversaire. Et pourtant, dit de manière abrupte, mais réelle, cela n’a pas empêché aux États-Unis de perdre la guerre.
Les États-Unis ont, de très loin, le premier budget militaire du monde. Ce n’est pas nouveau. Et l’arrivée de Barack Obama ne devrait pas y changer grand-chose. En 2009, les dépenses militaires se sont établies à 663 milliards de dollars, en augmentation de 4,3 % par rapport à 2008. Il s’agit là d’ailleurs d’un budget…
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Entre le 4 novembre, date de l'élection de Barack Obama, et le 20 janvier, date de son investiture, le Dow Jones a perdu 17,5% de sa valeur. Cette période de vacance du pouvoir où le président ne décide plus grand chose et le président élu ne décide pas encore n'est pas trop gênante en période normale.
Cette période entre l'Election Day et l'Inauguration Day qui favorise un endormissement politique était encore plus importante puisqu'elle s'étalait jusqu'au 4 mars. Dans son livre U.S.A, Histoire parallèle, U.S.A, Histoire parallèle (Presse de la Cité - 1962), André Maurois écrivait : « ...le dangereux interrègne de trois mois, qu'imposait alors la constitution des Etats-Unis, période où l'ancien président ne voulait plus prendre les décisions, où le nouveau n'avait le droit d'en prendre aucune... » .
C'est Franklin Roosevelt qui a réduit cette période lors de sa réélection écrasante de 1936 en avançant la prise de fonction au 20 janvier.