L’enquête réalisée par l’institut Gallup Opinion Briefing: U.S. vs. China -- Strengths and Weaknesses montre que les progrès économiques de la Chine ne se traduisent pas encore dans les esprits. 58 % des Américains indiquent lorsqu’on les interrogent sur leur niveau de niveau qu’ils sont dans une situation de prospérité contre 21 % seulement des Chinois. De même, 38 % des Américains considèrent leur niveau de vie confortable contre seulement 10 % des Chinois.
Toutefois, interrogés sur l’évolution du niveau de vie, les Américains et les Chinois répondent à juste titre pour les premiers que la situation se dégrade depuis 2006 et les seconds qu’elle s’améliore. Il est vrai que, alors que les États-Unis sont plongés dans la crise depuis l’année 2006, la Chine continue sa croissance à un rythme compris entre 8 et 10%.
A l’heure où le sujet fait rage en France, les Américains sont de plus en plus nombreux à se déclarer favorable au mariage homosexuel, même s’ils ne sont encore majoritaires. Selon la dernière enquête réalisée par le Pew Research Center intitulée Growing Support for Gay Marriage: Changed Minds and Changing Demographics, 49 % se déclarent…
La formule est-elle rapide et simplificatrice ? Pas tant que ça si l’on en croit la dernière enquête de l’institut Gallup qui donne le sentiment partagés sur l’importance pour les États-Unis d’être la première puissance militaire du monde. Près de 2 Américains sur 3 pensent que c’est important et ce sentiment a été assez largement partagé depuis une vingtaine d’années. Le pic a été atteint en 2001 avec 70 %, juste après les événements de septembre 2001.
Mais il n’est pas partagé de manière égale chez les républicains et les démocrates. Ils sont 80 % chez les premiers contre seulement 48 % pour les seconds.
Restaurer l’économie et améliorer le marché de l’emploi constituent pour les Américains la priorité n°1 pour Barack Obama au début de ce son second mandat. 95 % d’entre eux la considèrent comme extrêmement ou très importante selon un sondage réalisé par l’institut Gallup (il faut préciser que les 12 préoccupations ont été listées dans le…
It’s the economy stupid ! On se souvient de la formule de Bill Clinton devenu aujourd’hui un cliché. Alors que George Bush (le père) se concentrait beaucoup à la politique internationale, Bill Clinton expliquait que les préoccupations des Américains étaient principalement tournées vers les questions économiques.
Avec cette lentille, comment les deux périodes peuvent-elles se comparer ? En 2007, la guerre en Irak s’installe dans la durée et l’idée du bourbier vietnamien se fait présente dans les esprits. Il n’est donc pas trop surprenant que le sujet de la guerre vienne au premier des préoccupations des Américains avec 36 %, assez loin devant l’économie (16%), la santé (15%) et l’immigration (10 %).
Aujourd’hui, la fin de la guerre en Irak est en vue et Barack Obama a confirmé le retour des Boys au pays d’ici à la fin de l’année. Il n’est donc pas trop surprenant que le sujet de la guerre en général tombe à seulement 3 %. Même si la guerre en Afghanistan est désormais la plus longue de toute l’histoire des Etats-Unis. Mais ce sujet comme beaucoup d’autres est passé loin dernière la crise économique qui baigne les Etats-Unis tout comme l’Europe. Ainsi, le chômage conséquence quasi mécanique de la crise et l’économie sont donc omniprésents dans les esprits : 36 % pour l’emploi et 30 % pour l’économie.
Avec la santé et l’éducation, la retraite est un sujet de différenciation forte entre les Etats-Unis et la France ? Par répartition de ce côté-ci de l’Atlantique, par capitalisation de ce côté-là. La crise financière a renforcé un sentiment d’inquiétude qui n’a cessé de s’amplifier depuis une dizaine d’années. En 2002, 59 % des Américains pensaient…
En 2006, la magazine The Atlantic a réunit dix éminents historiens pour déteminer la liste des 100 Américains qui, a leurs yeux, ont eu le plus d'infuence sur l'Histoire des Etats-Unis. Un tel exercice, reconnaît le magazine, est un peu dérisoire tant il est subjectif. Mais il existe.
A partir de cette liste, un autre exercice intéressant est de compter le nombre de ceux que vous connaissez.
Je propose la classification ci-dessous :
Moins 20 bonnes réponses : votre connaissance des Etats-Unis est très faible.
Entre 21 et 40 bonnes réponses : vous avez quelques notions, mais aussi beaucoup de lacunes.
Entre 41 et 60 bonnes réponses : vous connaissez assez bien l'histoire des Etats-Unis ;
Entre 60 et 80 bonnes réponses : Assez bien, mais vous pouvez améliorer vos connaissance.
Plus de 80 bonnes réponses : niveau expert, mais rien ne vous empêche de vous documenter sur ceux que vous ne connaissez pas.
Bonne chance
(Pour ce qui me concerne, j'ai réalisé 63)
Liste ci-après.
On ne peut s’empêcher d’établir le parallèle entre le parti républicain américain et le parti socialiste français : ils sont tous les deux dans le creux de la vague et on ne voit pas vraiment ce qui pourrait changer cette situation. Tous deux se cherchent un positionnement. Côté parti républicain, la question se pose de savoir s’il devrait prendre des positions encore plus conservatrices ou, au contraire, adopter une position plus au centre pour attirer des indépendants égarés.
Le trou d’air est relativement normal après une élection qui a porté les démocrates à la Maison Blanche, au sénat et à la maison des Représentants. Mais après six mois, les premiers signes de reprises ne semblent pas se manifester. C’est plutôt le doute qui envahit la droite américaine.
Selon un sondage réalisé par l’institut Gallup, 4 américains républicains sur 10 déclarent avoir une opinion défavorable de leur propre parti. Alors que, de l’autre, Ils ne sont que 7% côté démocrate.
Cela se traduit évidemment au niveau global : 59 % des Américains ont une vision défavorable des Républicains, le niveau le plus élevé depuis une quinzaine d’années.
Mais il y a aussi des différences. D’abord, le PS pourrait bien disparaître sous sa forme actuelle alors qu’il y a bien peu de chances de voir disparaître le parti républicain en raison du régime bi partisan américain. Ensuite, alors que les républicains se cherchent un vrai leader, le PS en aurait plutôt trop.
Les Américains ont-ils la mémoire courte ou manifestent-ils un optimisme à toute épreuve ? La question mérite d’être posée en observant une enquête réalisée par l’institut Gallup intitulée « Smaller Majority Calls Economy Most Important Problems ». 69% des Américains « seulement » considèrent l’économie comme le principal problème aujourd’hui. Pourquoi seulement ? Parce que c’est 17%…
"Et oui, vous êtes bien, vous êtes très bien avec Barack Obama dont on va célébrer mercredi 29 avril prochain les 100 jours de présidence et oui déjà". C'est ce qu'on aurait pu dire en paraphrasant Serge Moati présentant son émission Ripostes. De fait, les Américains sont plutôt satisfaits de leur président, jusqu'ici s'entend.
100 jours et pour puis après
Devant l'étendue de la tâche qu'il avait devant lui, faire un bilan au bout de 100 jours n'est-il pas dérisoire ? Il se trouve que parmi les expressions couramment employées à l'occasion d'élections présidentielles, celle des Cent Jours revient assez fréquemment indiquant que le nouvel arrivant doit, pendant cette période de grâce généralement de courte durée, lancer des réformes importantes avant de retomber dans la gestion des affaires courantes et de faire face à un effritement plus ou moins rapide du soutien populaire.