« Smart, funny, talented, tough… » N’en jetez plus ! La coupe est pleine, pleine de qualificatifs laudatifs pour un dirigeants qui emprisonne, affame, tue, enferme dans des camps, prive de liberté… Bien sûr il y a la Real Politik et un accord de dénucléarisation vaut bien en échange quelques petits propos sympathiques à l’égard de l’un des dictateurs les plus sanguinaires de la planète. Et lorsqu’une journaliste demande à Donald Trump pourquoi il en fait tant, il répond tout de go : « c’est pour empêcher que quelqu’un comme lui envoie une bombe nucléaire sur quelqu’un comme vous ». Merci Donald.
Le problème est qu’il a fait beaucoup d’autres déclarations élogieuses et flatteuses sur des dirigeants autocrates alors qu’il n’y avait aucune nécessité de le faire. On peut donc logiquement supposer qu’il apprécie plus les dictateurs et les roitelets que les dirigeants ayant un tant soit peu la fibre démocratique, qu’il considère alors comme « weak, dishonnest… ».
“He speaks, and his people sit up at attention,” Trump said on Friday morning of North Korean despot Kim Jong Un in an interview with Fox News — a network where he receives no shortage of praise. “I want my people to do the same.”
(Source Politico: Donald dreams of dictators)
Ces éloges à répétition ont surpris d’autant plus qu’elles sont intervenues juste après les remarques désobligeantes faites à l’occasion du G7, notamment envers Justin Trudeau. « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».
Il a peut-être poussé le bouchon un peu trop et certains de ses conseillers l’ont invité à corriger le tir en montrant par tweets interposés qu’il avait aussi de très bonnes relations avec les dirigeants du G7, y compris le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Ça sonne tellement faux d’autant qu’en général ses tweets sont plutôt éruptifs et explosifs.
« Il est minuit braves gens dormez en paix ».