A côté de l’offensive du TSR (Tout Sauf Romney) menée actuellement par les candidats républicains, l’épisode du « sale mec » entre François Hollande et Nicolas Sarkozy passe pour une petite escarmouche entre gens de bonne compagnie. Les publicités politiques négatives des campagnes électorales américaines pour « descendre » un opposant nous surprennent toujours.
Mais là, face à l’envolée de Romney, certains ont sorti l’artillerie lourde en mettant le long passé de Mitt Romney comme dirigeant de la société de capital investissement Bain Capital. « I know how economy works » a martelé l’ancien gouverneur du Massachusetts lors des différents débats pour critiquer en creux ceux qui ne le savent pas, au premier rang desquels il y a bien sûr Barack Obama, mais pas seulement.
Le message de l’attaque est simple : Romney s’est enrichi – on estime sa fortune entre 190 et 250 millions de dollars – en investissant dans des entreprises, en conseillant des licenciements pour gagner beaucoup d’argent en les revendant une fois « dégraissées ». Par comparaison, le 1,6 million de dollars gagné par Newt Gingrich en prodiguant quelques conseils « stratégiques » à Freddie Mac apparaît comme une activité de Boy Scout.
Dans cette nouvelle offensive, Newt Gingrich a lancé la plus grande salve avec un film de 27 minutes qui doit sortir bientôt et dont la bande annonce vient d’être posté sur son site web. L’effet est assez efficace avec une musique qui renforce le côté dramatique. Le court extrait fait un peu penser au film Inside Job. On peut se demander d’ailleurs si Newt Gingrich aurait souscrit aux thèses de ce film.