La situation est très difficile mais les Etats-Unis restent une terre d’opportunités. Telle est énoncée de manière simplifiée la conclusion de l’article Struggling To Advance publiée par le National Journal fondée sur les résultats d’une enquête réalisée par Allstate/National Journal Heartland Monitor Poll.
Pour trois Américains sur quatre, il est plus difficile pour une nouvelle génération d’améliorer sa situation par rapport à la génération précédente. La crise dans laquelle sont plongés les Etats-Unis depuis 5 ans a certainement augmenté ce sentiment mais pas seulement car depuis 30 ans la situation de la classe moyenne ne s’est pas améliorée, à l’inverse elle se serait plutôt détériorée. Et pourtant, Pour près de 9 Américains sur 10, l’Amérique reste une terre d’opportunités. D’ailleurs, elle attire toujours beaucoup d’immigrants et reste la première destination du monde.
Sur un plus court terme, à la question de Ronald Reagan devenue un classiques « Are you better off than you were four years ago? », les Américaines se partagent en trois gros tiers : ceux qui répondent oui et ceux qui répondent non et ceux qui se considèrent dans une situation équivalente.
Comment faire pour aller de l’avant ? Deux thèmes se dégagent assez largement : se dégager de la dette (il n’est pas mentionner de quelle dette on parle car celle-ci se situe à tous les niveaux : fédéral, des Etats, des municipalités et des particuliers….). Mais avec 16 000 milliards de dollars, la dette de l’Etat Américain est présente dans tous les esprits et noircit considérablement les perspectives. Le deuxième thème concerne la capacité pour se constituer un pécule suffisant pour vivre une retraite confortable.
Quels sont les obstacles pour aller de l’avant ? Le thème de l’offshore c’est-à-dire la délocalisation d’emploi à l’étranger vient assez largement en première position. Viennent ensuite la hausse des prix qui empêche de se constituer une épargne et le coût des études qui devient un très préoccupant problème. Rappelons que la dette contractée par les étudiants pour financer leurs études dépassent la dette des cartes de crédit.