Avant même d’avoir été élu pour la seconde fois, Donald Trump a évoqué l’idée qu’il pourrait briguer un troisième mandat ou que l’élection de 2024 pourrait être la dernière. On explore dans cet article, différentes méthodes qu’il pourrait utiliser pour atteindre un tel objectif et rester président jusqu’en 2036 comme Vladimir Poutine ou 2049 comme XI JinPing.
La méthode d’inspiration russe
Le 22e amendement est clair et sans ambiguïté : aucun président ne peut faire plus de deux mandats.
XXIIe amendement
Adopté par le Congrès le 21 mars 1947 ; ratifié le 27 février 1951.
Section 1. Nul ne pourra être élu à la présidence plus de deux fois ; et quiconque aura rempli la fonction de président, ou agi en tant que président pendant plus de deux ans d’un mandat pour lequel quelque autre personne était nommée président, ne pourra être élu à la fonction de président plus d’une fois. Mais cet article ne s’appliquera pas une personne qui remplit les fonctions de président au moment où cet article a été proposé par le Congrès, et il n’empêchera pas quiconque pouvant remplir les fonctions de président, ou agir en tant que président, durant le mandat au cours duquel cet article devient exécutoire, de remplir les fonctions de président ou d’agir en tant que président durant le reste de ce mandat.
Donald Trump pourrait proposer à son actuel vice-président (dont il pense qu’il ne pourra lui succéder) ou même son fils Don Jr de constituer un ticket dans lequel il serait officiellement le vice-président, mais dans les faits le réel président. Vladimir Poutine, son maître à penser, a déjà utilisé une telle supercherie.
Premier vice-président du gouvernement russe à partir de 2005, Dmitri Anatolievitch Medvedev est élu à la présidence de la Fédération de Russie en 2008. Il nomme alors à la présidence du gouvernement son prédécesseur, Vladimir Poutine, qui ne pouvait effectuer plus de deux mandats consécutifs. Il est nommé à son tour président du gouvernement en 2012, lorsque Vladimir Poutine retrouve les fonctions de président de la Russie.
En 2028, Donald Trump aura ainsi quatre ans de plus pour trouver un moyen de se représenter.
La méthode high tech
En associant la dernière itération d’intelligence artificielle, les équipes d’xAI d’Elon Musk ont créé un jumeau numérique de Donald Trump à partir de toutes les interventions publiques, les documents personnels, les notes écrites compilées depuis plus d’un demi-siècle. .
Ce jumeau numérique est déclaré citoyen digital américain. Il a les 35 ans requis par la Constitution américaine et les 14 ans de résidence numérique. Il possède la citoyenneté au même titre que n’importe quel Américain d’après une nouvelle loi votée par le Congrès et avalisée par la Cour Suprême. Celle-là même qui avait décidé en 2010 avec l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission qui considère les entreprises comme des personnes et leur permettant ainsi d’injecter autant d’argent dans les campagnes électorales qu’elles le souhaitent.
Donald V. (V pour Virtual) Trump est le jumeau numérique de Donald J. Trump. Il peut se présenter aux élections de 2028. Et éventuellement, devenir président à vie.
La méthode constitutionnelle
Donald Trump publie un décret stipulant que le président des États-Unis est désormais président à vie. Il demande au Congrès de voter une loi autorisant de modifier le 22e amendement dans ce sens. La loi est rédigée comme suit :
« Dans ces circonstances particulières, lorsque le président des États-Unis est une personnalité exceptionnelle qui a été choisie par Dieu, il devient président à vie ».
La Cour Suprême qui étudie ce texte très particulier publie un arrêt qui est désormais placé en préambule à la Constitution :
« Un président choisi par Dieu devient automatique président à vie. Il peut prendre le titre de président roi »
La méthode Trump
Donald Trump sait qu’il ne peut légalement se présenter à nouveau puisqu’il a déjà effectué deux mandats. Mais légalement est un mot qui ne fait pas partie du vocabulaire de Donald Trump. Il décide donc de se présenter comme candidat naturel du parti MAGA. Le parti républicain a disparu. Aucun élu n’osera s’affronter à lui. La Cour Suprême publie un arrêt défavorable, mais combien a-t-elle de divisions ? L’armée commandée par des généraux loyaux ne bougera pas. La presse a disparu faute de lecteurs et les réseaux sociaux garantissent la liberté de pensée et d’expression. Quant au peuple MAGA, il est ravi et convaincu que son leader maximo les conduira vers les plus hauts sommets.