N’aurait-il pas fallu sauver le candidat Lessig ? Larry Lessig s’était engagé dans la campagne des primaires côté démocrate sur les thèmes de la corruption, des lobbies, des conflits d’intérêt, de l’influence de l’argent sur la vie politique. Il n’a pas été détecté sur le radar de l’opinion publique, il n’était pas présent au premier débat et car n’a pas été sélectionné pour participer au deuxième débat démocrate, condition indispensable pour exister politiquement. La télévision faiseur de candidats, ce n’est pas nouveau. Et pourtant, l’ex-candidat Lessig n’est pas le premier venu et a un CV long comme un jour sans pain (Lawrence Lessig).
Opulence de médiocrités, disette de talents
Et pourtant, cela n’aurait pas gaché la joute télévisuelle car autant les candidats, dont beaucoup d’ineptes, ne manquent pas côté républicains, autant ils ne se bousculent pas au portillon côté démocrate sans doute rebutés par la surdomination d’Hillary Clinton. Joe Biden a décidé de ne pas se présenter et il est peu probable qu’Al Gore, candidat malheureux contre George Bush, en 2000, s’y essaye. Dommage même si Bernie Sanders est, lui, très visible et porte une autre voix et un peu de contradiction à l’ex-Première dame.
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