On ne le sait que trop, Donald Trump n’est pas à une contre-vérité près. Si l’on en croit son tweet – et les déclarations qui ont été égrenées au fil des bizarres meetings de remerciements – il a largement gagné les voix du collège électoral (les grands électeurs) et le vote populaire si l’on ne tenait pas compte des millions de personnes qui ont voté illégalement. Une déclaration qui n’est pas sans poser de problèmes. D’abord, cette déclaration instille le doute sur le processus électoral sans aucun fondement ni le moindre début de preuve. A supposer qu’il est y un fond de vérité, il faudrait enlever près de trois millions de voix. Plutôt difficile.
Maintenant au vu de l’histoire, où se situe Donald Trump par rapport à ses pairs ? Au niveau des grands électeurs, il est 46e sur 58. Donc loin d’être un landslide. Sachant que le vote du 19 décembre ne sera connu que le 6 janvier 2017. Il y aura peut-être des surprises. A celui du vote populaire, c’est encore bien pire. Car si l’on fait exception de l’élection de 1824 où quatre candidats du même parti se sont présentés et celle de 1876 où l’élection de Rutherford Hayes a été négocié par les démocrates du Sud contre le départ des troupes fédérales des Etats Confédérés mettant un terme à la reconstruction, l’élection de Donald Trump est la pire de toute l’histoire américaine.
Et avant même que l’histoire l’ait jugé, Donald Trump prend les devants partant du principe que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Beaucoup de gens lui disent déjà qu’il fera un « extrêmement grand président ». Dont acte anticipé.
S’il y avait un prix des Fake News, le compte tweeter de Donald Trump fera un excellent candidat.
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