Malgré la naturelle usure du pouvoir, Obama finira son second mandat avec plus de 50 % d’opinions favorables. Une très belle performance. Et pour la neuvième année consécutive, il est l’homme préférée des Américains et est cité par 22 % d’entre eux cette année, un score supérieur aux trois dernières années. Il avait atteint son maximum en 2009 et 2012 avec 30 % de citations. Cette année, Donald Trump surgit en deuxième position avec 15 % de citation contre 5 % l’année dernière. Les années précédentes, il n’était pas dans les écrans radars du sondage de l’institut Gallup.
Fort de cette assise populaire mais de manière un peu gratuite (peut-être avec l’idée d’asticoter Donald ou au minimum de le faire réagir), Barack Obama a déclaré qu’il aurait été élu président s’il avait pu participer à la présente élection. Rappelons que suite aux quatre mandats de FDR, le 22e amendement ratifié en 1951 limite à deux le nombre de mandats du président.
Suite à cette déclaration, Donald Trump n’a évidemment pas pu s’empêcher de tweeter pour dire que cela n’aurait jamais pu arriver. Il a même ajouté dans un autre tweet qu’il avait perdu alors même qu’il ne s’est pas présenté.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Donald Trump a certainement repris cette maxime à son compte et va l’appliquer pendant quatre ans à sa propre propagande. Après les marchés qui ont progressé de 10 % (on ne sait pas trop de quoi il s’agit), là c’est l’indice de confiance des consommateurs qui est au plus haut niveau depuis 15 ans. « Merci Donald » termine-t-il son tweet.
Ajoutons pour aujourd’hui :
– Le soleil s’est levé un peu plus tôt dans l’hémisphère Nord, merci Donald.
– Et il s’est couché un peu plus tard, merci Donald
– La fin de l’année n’a jamais été aussi proche, merci Donald
– Et 2017 n’a jamais été aussi imminent, merci Donald.