Après un fils qui succède à son fils (il y eu le cas très connu de George W. Bush qui a été président comme son père, il y eut celui aussi connu de John Quincy Adams – 6e président – qui fut président après son père qui en fut le 2e), verra-t-on une femme devenir président après que son époux l’a été. C’est tout à fait possible avec Hillary Clinton dont les médias se font de plus en plus l’écho pour une possible candidature alors que l’intéressée n’a pas été assez imprudente pour le déclarer deux et demi avant la prochaine élection. Cette candidature est tout à fait vraisemblable et l’intéressée aurait de bonnes chances d’être choisie par son parti avant d’être élu.
Durant les deux mandats de Bill Clinton, le couple sera parfois surnommé co-président ou Billary en raison de la participation très active d’Hillary. Dès 1993, Bill Clinton la nommera présidente d’une initiative destinée à réformer le système de santé (Task Force on National Health Care Reform). Cette réforme devait aboutir à une meilleure couverture de santé en imposant aux entreprises de fournir une assurance médicale via les fameuses HMO (Health Maintenance Organizations) dénoncées dans Sicko, le film du trublion Michael Moore. Ce plan parfois baptisé « HillaryCare » sera abandonné en septembre 1994 et ce bien que les démocrates contrôlent les deux Chambres du Congrès. Dans son livre Living History, elle confessera que sa relative inexpérience politique contribua en partie à cet échec. On ne peut constater aujourd’hui que bien du chemin a été parcouru.
Les républicains observent de très près la situation dans la mesure où ils savent bien qu’elle serait très forte adversaire (Hillary the easy favorite for 2016 Dem nomination.. so now what?). Pour l’heure, certains essayent de faire la polémique autour de l’affaire de Benghazi, d’autres seraient plus enclins à concentrer leur effort à faire émerger le meilleur candidat de leurs rangs.