Les Américains restent un des pays les plus mobiles du monde. Selon une enquête réalisée par l’institut Gallup, près d’un Américain sur quatre a déménagé de lieu dans les cinq dernières années, le taux le plus élevé des 139 pays sur lesquels porte cette étude. En deuxième place, on trouve l’Australie et Nouvelle-Zélande avec un taux de 18 % (près de un sur cinq ont déménagé dans les cinq dernières années). Pour ce qui concerne, les Etats-Unis, il faut indiquer que ces chiffres incluent les étudiants dont on sait qu’ils impliquent très souvent un changement d’Etat, c’est dans la tradition depuis longtemps.
Ces chiffres sembleraient contredire l’affirmation d’un article du magazine Foreign Affairs (Les Etats-Unis sont-ils devenus une société immobile ?) indiquant que la crise avait significativement réduit la mobilité sociale, mais aussi géographique. Sur ce dernier point, ne serait-ce que par le fait qu’il était de plus en plus difficile de vendre sa maison dans les cinq dernières années. Ce caractère de mobilité est un facteur de dynamisme incontestable et permet à un pays de mieux profité de la reprise. Il permet par exemple lors de la création de nouveaux bassins d’emplois de les pourvoir rapidement. C’est par exemple le cas des nouvelles sources d’énergies dans des Etats qui n’étaient pas les destinations habituelles et qui grâce à cette grande mobilité ont pu développer rapidement ces nouvelles activités.
Dans le camp des pays les moins mobiles, on trouve la Chine et le Venezuela avec une proportion de 5 %. Ce qui revient à dire qu’un habitant sur vingt a changé de lieu d’habitation dans les cinq dernières années. Ce qui pourrait surprendre dans le cas de la Chine lorsqu’on connaît les mouvements de population des terres intérieures vers les villes de la côté Est pour trouver du travail.