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Le Pot de Terre et le Pot de Fer

Il était un Pot de Terre,
De finesse et d’élégance fier,
Qui vivait jadis en paix
Avec un voisin Pot de Fer.

“Marchons ensemble !” disait l’acier,
“Je te protège, je te soutiens.”
Le Pot de Terre, sans méfiance,
Crut en cet allié ancien.

Mais le Pot de Fer, grand et fort,
Exigeait toujours davantage :
“Donne-moi ton or, ton blé, ton port,
Et prête-moi main en otage.”

Le Pot de Terre, pris de vertige,
Cédait, tremblant, à ces caprices.
Chaque faveur, chaque prodige,
Rendait son fardeau plus lisse.

Un jour, l’allié frappa plus fort :
“Agenouille-toi, suis mon effort !”
Le Pot de Terre alors comprit
Que l’amitié n’était plus vie.

Il vit qu’il n’était qu’un jouet,
Un vase creux, prêt à casser,
Si l’envie prenait au Fer
D’un simple choc l’anéantir.

Alors, dressant son humble échine,
Le Pot de Terre forgea son mur,
Durcit sa base, fit tailler
Dans l’argile un cœur d’acier.

“Assez de faiblesse et de peur,
Je ne serai plus ta demeure.
Je tiens debout, fortifié,
Et sans tes chaînes, libéré !”

Le Pot de Fer, surpris, rugit,
Mais en vain, car du fond de l’âtre,
Le Terre avait appris la forge,
Et sous sa peau, brillait l’alliage.


Moralité :
Qui compte sur la force d’un autre
S’expose à finir sous ses ordres.
Mieux vaut bâtir sa propre armure
Que d’être l’ombre d’un plus dur.

(Rédigé avec l’aide de ChatGPT)

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