Un jour, un crapaud ventripotent,
Ambitieux et bien trop bruyant,
Regarda la savane immense
Et rêva d’une plus grande prestance.
« Le lion, l’éléphant, le vieux grizzli,
Que sont-ils face à mon génie ?
Moi, le crapaud, rusé et fin,
Je vais devenir leur destin ! »
Il coassa fort, il se gonfla,
Promit monts, merveilles et mantras.
« Un marais vaste, un règne prospère,
Je serai le plus grand, c’est clair ! »
Mais à vouloir trop en faire,
À imiter ces rois sévères,
Il oublia qu’au lieu de briller,
Il risquait bien d’éclater.
Tandis qu’il criait, bombant son torse,
Les grands fauves le regardaient, féroces.
Les vrais rois n’ont pas besoin de bruit,
Leur force parle à l’infini.
Et comme jadis la grenouille vaniteuse,
Qui rêva d’être bœuf, ambitieuse,
Le crapaud, en voulant forcer,
Se trouva bien vite éclaté.
À vouloir imiter les géants sans en avoir l’étoffe,
On finit souvent en baudruche qui s’étouffe.
(Fable rédigée avec l’aide de ChatGPT)