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Le Colporteur et le Magnat

Un colporteur, coiffé d’un vieux chapeau de feutre,
Marchait, chantant sous le soleil, libre de tout maître.
Ses biens : un sac troué, deux pommes, un vieux chien ;
Son trésor : sa gaieté, son repos, son chemin.

Passa par là un homme à la veste éclatante,
Bling-bling en tout, chaussé d’or, et d’allure arrogante.
Son carrosse hurlait ses richesses au passant,
Et ses valets, en rang, acclamaient un néant.

“Comment oses-tu rire, avec ta misère infâme ?”
Tonitrua le Roi du Bling, bombant son ventre infâme.
“Moi, j’ai des tours, des jets, des foules à mes pieds,
Toi, misérable ver, que peux-tu espérer ?”

Le colporteur, surpris, lui répondit sans haine :
“Je n’ai pour tout palais que l’ombre des grands chênes.
Je bois l’eau des ruisseaux, je dors au gré du vent ;
Et nul n’achète mon cœur pour un tas d’agréments.”

Le Roi du Bling ricana, lançant, d’un ton hautain :
“Chante tant que tu veux, ton chant n’est qu’un lointain.
Regarde-moi ! Je brille, je suis tout, je suis roi ;
Sans moi, l’univers ne tourne même pas.”

Sur quoi, bombant son torse, il voulut escalader
Son grand escalier d’or… mais trébucha, gêné :
Son manteau le fit choir dans la fange du port,
Sous les rires gras d’un peuple oublieux de ses ors.

Le colporteur, en passant, sans même un regard,
Siffla doucement un air libre et hagard.
Car l’orgueil trop gonflé éclate sous son poids,
Et l’or n’est qu’une boue dans la main des faux rois.

(rédigé avec l’aide de ChatGPT)

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