“We need to get behind this innovation. And to help pay for it, I’m asking Congress to eliminate the billions in taxpayer dollars we currently give to oil companies. (Applause.) I don’t know if — I don’t know if you’ve noticed, but they’re doing just fine on their own. So instead of subsidizing yesterday’s energy, let’s invest in tomorrow’s.”
Barack Obama, discours sur l’état de l’Union
Crise ou pas crise, les géants du secteur pétrolier continuent à engranger des montagnes de profits. Sur la décennie 2000-2010, les 5 majors – BP, Chevron, Conoco, Exxon, Shell – ont engrangé près de 1000 milliards de dollars de bénéfice net, 951 milliards exactement.
La montée du prix du baril, qui a franchi il y a quelques semaines la barre des 100 dollars, ne peut que remplir d’aise les compagnies pétrolières tant leurs profits semblent être indexés quasi mécaniquement à cet indicateur. Entre 2005 et 2008, le prix du baril est passé de 55 à 95 dollars, leur profit est passé de 16 à 25 dollars le baril.
Que des compagnies pétrolières fassent de gros bénéfices n’est peut-être pas un mal en soi, c’est surtout ce qu’elles en en font. Lorsqu’elles en utilisent une grande partie dans des programmes de rachats d’actions, on peut se poser des questions ; En 2008, ExxonMobil a dépensé 35 milliards de dollars sur les 45 milliards de bénéfices à cette cause. Pour quelle création de valeur ? La même année, ExxonMobil a investi moins de 1 % en énergie renouvelable et propre.
“Now, clean energy breakthroughs will only translate into clean energy jobs if businesses know there will be a market for what they’re selling. So tonight, I challenge you to join me in setting a new goal: By 2035, 80 percent of America’s electricity will come from clean energy sources.”
Barack Obama, discours sur l’état de l’Union
On le voit, il y a encore du travail.
To get the WTI oil price