« Is it fait that the CEO (Chief Executive Officer) of General Motors makes 366 times more than the average worker of the company ? » demande le journaliste de CNN Jake Tapper.
La réponse de Mike Pence est typique « Let me say what I don’t think is fair. Joe Biden has put an economic policy Thats’s launch the worse inflation in 40 years… » Autrement dit, non seulement il ne répond pas à la question mais détourne la question pour attaquer Joe Biden, ce qui n’est pas le sujet.
Mais Jake Tapper continue sur le sujet en expliquant « qu’en 1965, au moyen où le dynamisme des Etats-Unis allait de pair avec celui de la classe moyenne, les CEO des grandes entreprises gaganient environ 20 fois ce que gagnait un ouvrier. Et comme je viens de vous le dire, le CEO de GM gagne 362 fois le salaire moyen de l’ouvrier de son entreprise ». Is that ok ? Do you think that’s fair ?
Mike Pence qui est assez familier de se défausser et de ne pas répondre aux questions embarassantes considère qu’il faut laisser cette décision aux actionnaires… en gros régurgiter le discours habituel : « I believe in free entreprise… I fully support how the trade public companies operate ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir.
Cet échange intervient au moment où l’Economic Policy Institute publie une note intitulée « CEO pay slightly declined in 2022But it has soared 1,209.2% since 1978 compared with a 15.3% rise in typical workers’ pay » rappelant l’écart abyssal entre les rémunérations des patrons et des leurs employés dans les grandes entreprises. Même si cet écart s’est légèrement réduit en 2022.
Depuis 1978, les rémunérations des CEO des grandes entreprises (incluant les rémunérations en action) a augmenté de 1200 % là où le salaire moyen des ouvriers à augmenté de 15 %.
En 2022, les rémunérations des CEO des grandes entreprises sont 344 fois plus élevées que celles des ouvriers. En 1965, l’écart était de 21.
Qu’est-ce qui peut justifier cette évolution ? Les CEO d’aujourd’hui sont-ils plus intelligents que leurs pairs des années 1960 ? Sont-ils plus performants ? Travaillent-ils plus ? En fait, ils gagnent plus parce qu’ils peuvent décider de gagner plus. Le constat des auteurs de l’étude est simple : « CEOs are getting paid more because of their leverage over corporate boards, not because of contributions they make to their firms. Escalating CEO pay in recent decades has likely pulled up the pay of other top earners. This concentration of earnings at the top leaves fewer gains for ordinary workers ».
Pour corriger les inégalités qui se sont considérablement accrues, il est possible d’intervenir sur plusieurs fronts :
– Policies that limit CEOs’ ability to collude with corporate boards to extract excessive compensation are needed to prevent the U.S. from becoming a winner-take-all society ;
– Reinstating higher income tax rates at the very top, using tax policy to incentivize lower CEO pay,
– Allowing shareholders to vote on CEO compensation ;
– Sing antitrust enforcement and regulation to rein in the market power of the largest firms.