On imagine plus Jimmy Carter en pasteur qu’en ancien président des Etats-Unis. D’ailleurs, dans ce dernier rôle, il n’a pas eu de succès puisqu’il n’a pas été réélu. Jimmy Carter est devenu le symbole du président « normal » (toute ressemblance avec un personnage de la vie actuelle est purement fortuite !), voire faible. Ne dit-on pas des présidents en exercice qu’ils sont en voie de “cartérisation” lorsqu’on veut signifier qu’ils ne font pas preuve d’autorité et que leur exercice du pouvoir laisse à désirer ?
Invité par Jon Stewart, Jimmy Carter explique les résultats obtenus avec sa fondation (certains fonds proviennent de la fondation de Bill Gates) sur le ver de Guinée. L’action de l’ancien président a été assez radicale puisque le mal a été quasiment éradiqué.
Dans une seconde partie de l’interview, Jimmy Carter donne un éclairage sur les gesticulations sur dictateur marionnette Kim jong il dont les conséquences pourraient être graves avec une utilisation hasardeuse de l’arme nucléaire. L’ancien président rappelle que George W. Bush avait jeté à la poubelle le Cessez-le-feu signé avec la Corée du Nord par Bill Clinton pour mettre un terme à la Guerre de Corée. Mais il convient qu’il ne s’agit là que de manœuvres internes destinées à reprendre le pouvoir face à l’armée. L’exaspération de la Chine face à son petit voisin devrait calmer les ardeurs du dictateur d’opérette qui maintient son pays dans une situation catastrophique pour la grande majorité.