Après un débat dans lequel Barack Obama n’a pas excellé (c’est là un euphémisme !), Mitt Romney bénéficie d’un regain d’intérêt auprès des électeurs. De telle sorte que le candidat conservateur a pris l’avantage auprès de ceux que l’on appelle les likely voters (les gens qui déclarent qu’ils iront voter ) : 49 % contre 46 %. C’est ce qu’indique le dernier sondage du Pew Research Center. Mais comme le rappelait le magazine The Daily Beast cette catégorie des likely voters – What the Heck Is a Likely Voter? – ne représente pas grand-chose.
Chez les registered voters (ceux qui sont inscrits sur les listes électorales), les deux candidats sont aujourd’hui à égalité : 46 % / 46 %. Dans la remontée incontestable de Mitt Romney, le débat qui a été suivi par 70 millions d’Américains (un nombre élevé) a un effet important.Une égalité observée également par l’institut Gallup.
Est-ce là un mouvement durable ? Parfois poser la question est déjà y répondre. Quand on interroge les électeurs hésitants (swing voters) sur la personnalité de chacun des deux candidats, c’est Barack Obama qui a clairement l’avantage. La plus grande différence est la capacité d’empathie envers les citoyens ordinaires : sur ce point qui au final jouera un rôle important, Barack Obama écrase son adversaire.