House of Cards (que je regarde actuellement) donne une image de la politique détestable pleine de manœuvres, intrigues, coups bas, bassesses et autres avilissements qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général et le bien commun.
Franck Underwood, sous le conseil de son épouse Claire, décide de lancer une campagne de terreur et demande au Congrès de déclarer la guerre à ICO – une copie d’ISIS – sur le territoire national et à l’étranger pour écraser le mouvement islamique, mais surtout pour détourner l’attention du public suite à un article publié par le Washington Herald mettant en lumière toutes ses turpitudes. La fiction dépasserait-elle la réalité ?
Peut-être pas ! Peut-être pire selon Salman Rushdie pour qui « nous vivons à une époque encore plus étrange que la fiction ».
On se souvient de l’épisode de l’Ouragan sur Porto Rico à l’occasion duquel Donald Trump avait montré son peu d’empathie (n’avait-il pas oublié que Porto Rico fait partie des États-Unis) et sa capacité à générer des polémiques.
Son impulsivité a été pointée à de nombreuses reprises et tout récemment dans le livre de Bob Woodward (que je suis en train de lire). Elle le conduit trop souvent à publier des tweets (l’argument selon lequel ce ne sont que des tweets me parait spécieux, ils font partie des outils de communication du président des États-Unis).
Déjà, juste après l’ouragan Irma qui avait déferlé sur Porto Rico, le président avait pris à parti la maire de San Juan, Carmen Yulín Cruz, via un tweet interposé. Une incongruité assez déplacée.
Depuis, Donald Trump avait allumé de nombreuses polémiques et on avait presque oublié celle-là. Et puis, en revenant sur le sujet, mais en accusant les démocrates, cette fois, qui auraient gonflé le nombre des victimes pour « make me look as bad as possible ». La Washington University a estimé à 2 975 le nombre des victimes dans les six mois ont suivi la catastrophe.