Entre ces multiples insultes, invectives et autres grossièretés contre E. Jean Caroll, contre qui il a perdu une première fois (le fait qu’il a été accusé de viol est désormais établi par la justice et il s’agit ici de difamation) et contre Nikki Haley qui ose continuer à la braver après les défaires dans l’Iowa et le New Hamsphire, Donald Trump a enjoint les républicains de torpiller l’accord sur lequel travailleraient les deux partis concernant l’immigration.
Message dans lequel the artist of the deal affirme qu’il faut tout obtenir ou ne rien signer. Sans préciser ce que veut dire tout. L’idée derrière la démarche est simple. Donald Trump ne souhaite surtout pas que les républicains s’accordent avec les démocrates sur un compromis qui pourrait améliorer la situation. Il veut pouvoir continuer à pousser le message que l’immigration est le problème numéro un du pays (without strong borders, we don’t have a Country) pour dire que Joe Biden a complètement échoué sur cette question.
Mitt Romney a fortement réagi à ce type de politique du pire. “The border is a very important issue for Donald Trump. And the fact that he would communicate to Republican senators and Congress people that he doesn’t want us to solve the border problem — because he wants to blame Biden for it — is really appalling,” a-t-il déclaré.
“The American people are suffering as a result of what’s happening at the border,”(…) “And someone running for president ought to try and get the problem solved, as opposed to saying, ‘Hey, save that problem! Don’t solve it! Let me take credit for solving it later.”
Et comme à son habitude, face à des positions critiques sur les positions qu’il peut défendre, Donald Trump répond par des attaques personnelles.
Il est vrai que l’immigration est le principal chiffon rouge qu’agite en permanence Donald Trump devant ses militants. Le perdre c’est perdre des chances de gagner l’élection de novembre.