Depuis l’élection il y a presque un mois, Joe Biden a gagné en popularité, ce qui n’est pas le cas de son opposant. Il a d’abord mené une campagne un peu en retrait, dans son basement comme le faisaient remarquer ses critiques, puis est resté relativement stoïque depuis la victoire ne rentrant pas dans le jeu d’un adversaire, mauvais joueur, qui ne veut toujours pas concéder sa défaite et développe des théories complotistes surprenantes venant d’un président de la première puissance mondiale. Finalement, il a laissé Donald Trump face à lui-même, devenu alors son meilleur opposant, dans une campagne qui répétait un peu trop celle de 2016 et tentait de faire oublier qu’il avait été président en exercice pendant quatre ans. Il ne suffit pas de passer de MAGA (Make America Great Again) à KAG (Keep America Great). C’est un peu court .
Plus significatif, Donald Trump est le seul candidat aux élections présidentielles depuis l’an 2000, qu’il soit gagnant ou perdant, dont la popularité a baissé après l’élection. En 2016, son élection avait eu un effet dopant.
Mais malgré cette évolution dont l’impact n’est pas considérable, il faut bien le reconnaître, le taux de popularité des partis républicain et démocrate a connu quelques modifications et il faut bien reconnaître que Trump a eu un effet positif sur son parti mais dont le qualificatif républicain n’est plus d’actualité et doit désormais être remplacé par Trumpoblicain. Le peu de réactions aux gesticulations de Donald Trump depuis les élections le démontre assez clairement.
Les républicains soutiennent Trump dans leur très grande majorité (90 %), les démocrates Biden dans une majorité tout aussi grande (92%). Le pays reste donc coupé en deux. Les indépendants penchent plutôt du côté de Biden.