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Historiquement bas !

Après des élections truquées, dixit Donald Trump, mais qui lui ont permis d’être élu, ce sont désormais les sondages de popularité qui le sont aussi. Il est vrai que gouverner et être populaire ne sont pas liées. On le constate en France récemment. D’ailleurs, ceux qui gouvernent doivent être capables, dans certaines circonstances, de ne pas l’être. Mais si le « politiquement incorrect » n’est sans doute pas la réponse la plus appropriée au discours formaté, l’impopularité n’est pas non plus une fin en soi. DJT n’en a cure. Pis il les conteste car elle n’existe pas.

Après leur victoire en novembre, les présidents élus essayent de rassembler pour démarrer leur mandat dans les meilleures conditions possibles et de bénéficier d’une sorte d’état de grâce. DJT ne veut – ou ne peut – faire comme tout le monde. C’est sa marque de fabrique ? Sa stratégie s’appuiera sur une forte dose d’imprévisibilité et sur sa capacité à prendre ses interlocuteurs à contre-pied.

Pour l’heure, après un discours rassembleur le lendemain de son élection, DJT semble s’être appliqué à « tirer sur tout ce qui bouge » et surtout sur toux ceux qui osent le critiquer : Les agences de renseignements, l’industrie automobile, l’industrie de la défense, la presse, John Lewis, Meryl Streep… Allant parfois même jusqu’aux menaces. Avec parfois des admonestations incohérentes. Par exemple, celle lancée à BMW alors que la plus grande usine du constructeur est basée aux Etats-Unis.

« He seems to want to engage with every windmill than he can find rather than focus on the large aspect of assuming the most important position on earth » a déclaré John McCain sur CNN.

Résultat de cette attitude polarisante, brutale et brouillonne, le taux de popularité de DJT à la veille de son investiture est de très loin le plus bas par rapport à ses prédécesseurs à la même époque : 40 % selon l’institut Gallup (les autres sondages sont comparables) contre 78 % pour Barack Obama, 66 % pour Bill Clinton et 62 % pour George W. Bush. La différence d’opinion selon l’orientation politique est nettement plus grande que pour ces prédécesseurs. Autrement dit, au-delà des aficionados, il est mal considéré. Ce qui traduit à la fois la polarisation de l’opinion américaine actuelle mais aussi le clivage très fort que suscite sa personne.

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Du coup, cette impopularité très marquée rejaillit sur le VP et la future « first Lady » avec des chiffres comparables.

Puisqu’il surprend tout le monde, il peut partir de très bas pour monter au fur et à mesure de son action. Cela parait improbable car allant contre les tendances habituelles mais aussi parce que ces jugements portés par les Américains tiennent déjà compte des initiatives prises depuis l’élection, notamment la composition du cabinet et les déclarations intempestives sur Tweeter.

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