La télévision joue un rôle important dans la formation des opinions. C’est là un truisme. Parmi les différentes sources télévisuelles, ce sont les chaînes câblées qui tiennent le haut du pavé : Fox News dont la place est devenue prépondérante devant CNN et, surtout chez les démocrates, la chaîne MSNBC dont certains considèrent qu’elle est une sorte de contrepoids à Fox News du côté des libéraux (ce que dénie Jon Stewart dans une interview par Chris Wallace ; voir la vidéo en fin d’article). C’est ce que montre une étude du Pew Research Center qui révèle l’importance prise en quelques années par les réseaux sociaux, notamment Facebook.
Sur l’ensemble des votants, le réseau social arrive en troisième position comme source d’informations. On comprend l’importance de la chasse à ce que l’on appelle depuis quelques temps les « FAKE NEWS ». Les réseaux sociaux ont mis en place des mécanismes pour apporter des correctifs à ce phénomène. Mais c’est là une tâche difficile car le distinguo entre liberté d’expression et censure n’est pas une tâche simple. De son côté, Donald Trump utilise Twitter comme une de ses armes de propagande en communiquant directement avec les Américains. Il compte plus de 24 millions de followers. Un nombre en constante augmentation.
Lancée en 1996, Fox News est devenu le principal média d’informations pour l’ensemble des Américains. Chez les Républicains, sa domination est écrasante. 40 % d’entre eux la considère comme principale source d’informations devant CNN (8%).
En quelques années, les trois Network traditionnels – ABC, CBS et NBC – ont largement perdu de leur importance. Quant à la presse écrite, elle est devenue marginale. Seul le New York Times apparait comme tel. Une des cibles privilégiées par les attaques de Donald Trump.
Trump et les médias, c’est un sujet en soi. On se souvient de la déclaration du patron de CBS : Trump n’est peut-être pas bon pour les Etats-Unis mais il est bon pour les médias. Pendant un temps, Donald Trump a été utilisé pour faire de l’audience. Puis, il est venu à bout de ses 16 concurrents républicains et la presse a changé un peu d’attitude à l’égard du candidat. Un peu tard.
Depuis son élection, Donald Trump a fait de la presse – l’exception de Fox News – son principal souffre-douleur avec des attaques à répétition :