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Faut-il légiférer sur le parjure ?

Les premiers jours après les aveux Jérome Cahuzac, les médias et les politiques se sont principalement concentrés sur les mensonges répétés de l’intéressé, les yeux dans les yeux avec le président de la république, devant l’Hémicycle au complet, et face aux journalistes lors de nombreuses interviews. « J’ai été pris dans une spirale du mensonge et m’y suis fourvoyé » a écrit l’ancien chirurgien et l’ancien ministre au budget dans un message laconique sur son blog.

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Il est vrai que pour l’instant ce sont les seules données qu’ils ont en leur possession sachant que pour l’heure on se sait pas grand-chose sur ce qui pourrait (devrait ?) constituera le cœur de l’affaire à savoir la fraude fiscale, la corruption et le blanchiment d’argent. Il est possible qu’avec les informations qui ne manqueront d’apparaître dans les prochaines semaines, l’attention portera sur ces thèmes. Sachant que sur certains faits anciens, le délai de prescription protégera celui qui est mis en examen.

Suite à cette affaire, certains analystes, journalistes, politiques ont demandé de légiférer sur la notion de parjure comme c’est le cas dans certains pays au premier rang desquelles cette action constitue un délit fortement réprimandée et punie par les juges (La politique française sous influence américaine ?). Et bien souvent, le mensonge est considéré comme plus grave que le délit lui-même.

Aux États-Unis, le crime de parjure peut valoir une sentence allant jusqu’à cinq années de prison et entrainer un Impeachment (procédure de destitution à l’encontre d’un élu ou d’un haut fonctionnaire). Le parjure peut toujours être puni de la peine de mort en Californie (article 128 du code pénal) même si cette menace reste théorique (source Wikipédia). On se souvient de l’affaire de Bill Clinton avec la stagiaire de la Maison Blanche qui, sous la houlette du procureur Kenneth Star, a bien failli faire tomber le président des Etats-Unis alors qu’il bénéficiait alors d’une bonne popularité.

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Dans d’autres domaines, sportif par exemple, Marion Jones a purgé six mois de prison pour avoir menti sous serment. Lance Armstrong, qui a fait de même dans des proportions beaucoup plus importante, pourrait stationner bien plus longtemps dans un établissement pénitentiaire.

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