Jeff Bezos avait racheté le Washington Post pour 250 millions de dollars, une bagatelle en comparaison de l’offre que vient de faire Elon Musk à Twitter. Celui que l’on présente comme l’homme le plus riche du monde vient donc de proposer 43 milliards de dollars pour racheter, sa meilleure et dernière offre, représentant une prime de 54 % par rapport au cours de l’action le jour où il a commencé à investir dans l’entreprise. Pour l’heure, il n’a pas précisé comment il financerait cette acquisition : avec d’autres investisseurs, en s’appuyant sur ses actifs dans son entreprise Tesla… Il avait déjà déclaré à la SEC qu’il sortirait Tesla de la bourse en 2018, ce qu’il n’a pas fait.
Le fondateur de Tesla et SpaceX a pris une participation de 9,2 % du capital le 4 avril dernier. Le lendemain, Twitter indiquait qu’il rejoignait le conseil d’administration. Mais en fin de semaine, l’intéressé faisait savoir qu’il refusait cette indiquant qu’il avait clairement d’autres plans.
« I invested in Twitter as I believe in its potential to be the platform for free speech around the globe, and I believe free speech is a societal imperative for a functioning democracy » a expliqué Elon Musk dans une lettre à Bret Taylor datée du 13 avril.
Garantir la liberté de parole (free Speech) pourrait être interprété comme rouvrir un certain de comptes, en particulier celui de Donald Trump. L’ex-président pourrait bien se manifester pour s’attirer la bienveillance du futur patron du réseau social. C’est sans doute une voie plus sûre que celle de son réseau social, Truth Social, qui est, pour l’instant, un échec patent tant sur le plan technique (il n’est notamment pas disponible sur les plates-formes Android) que sur le plan commercial.
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