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Du mal en pathétique

Célébré le 14 juin, le jour du drapeau, commémore l’adoption du drapeau des États-Unis qui s’est déroulée à cette date à la suite d’une résolution du Second Congrès continental en 1777.

Pendant la guerre de Sécession, en 1861, l’Union décide d’un jour consacré à la célébration du drapeau. Le président Wilson officialise ce Flag Day en 1916. En août 1949, le National Flag Day est établi par un acte du Congrès. Ce jour n’est pas un jour férié fédéral aux États-Unis, mais l’État de Pennsylvanie (et seul État à ce jour) en a fait un jour férié d’État.

Donald Trump est né le 14 juin 1946.

Il n’en fallait pas plus pour que la représentante républicaine de l’État de New York Claudia Tenneyait l’idée lumineuse de soumettre la loi Trump’s Birthday and Flag Day Holiday Establishment Act dont l’objectif est d’associer les deux événements et de faire du 14 juin un jour férié.

On ne sait pas trop s’il faut en rire ou en pleurer de désespoir.

“No modern president has been more pivotal for our country than Donald J. Trump. As both our 45th and 47th President, he is the most consequential President in modern American history, leading our country at a time of great international and domestic turmoil. From brokering the historic Abraham Accords to championing the largest tax relief package in American history, his impact on the nation is undeniable.

Just as George Washington’s Birthday is codified as a federal holiday, this bill will add Trump’s Birthday to this list, recognizing him as the founder of America’s Golden Age. Additionally, as our nation prepares to celebrate its 250th anniversary, we should create a new federal holiday honoring the American Flag and all that it represents. By designating Trump’s Birthday and Flag Day as a federal holiday, we can ensure President Trump’s contributions to American greatness and the importance of the American Flag are forever enshrined into law,” explique le plus sérieusement du monde la représentante de l’État de New York Claudia Tenney

L’Amérique de Trump ne serait-elle pas en train de se transformer en une gigantesque secte comme en ont connu les États-Unis et d’autres pays dans le monde. En tous cas, la secte MAGA semble emprunter certains principes de sectes ayant sévi et donc la plupart n’ont pas bien fini.

Comme le Temple du Peuple de Jim Jones, les MAGA ont défini une croyance en Donald Trump comme guide spirituel suprême et incernation du bien ; Comme Daniel Koresh, le leader des Davidiens, Donald Trump est convaincu qu’il a été envoyé par Dieu. “Just a few months ago, in a beautiful Pennsylvania field, an assassin’s bullet ripped through my ear. But I felt then, and believe even more so now, that my life was saved for a reason. I was saved by God to make America great again”, n’avait-il pas hésité à déclarer lors de son discours d’investiture.

Comme Jospeh Di Mambro et Luc Jouret, les guides de l’Ordre du Temple solaire, Donald Trump est convaincu que les démocrates sont corrompus et que seule une élite spirituelle pourrait atteindre un nouveau monde. À l’instar des membres du Heaven’s Gate, Elon Musk est persuadé sur la vie sur Terre est menacée et qu’un vaisseau spatial – celui qu’il fait construire à SpaceX – pour conduire les élus vers Mars. Enfin comme le pasteur Sun Myung Moon, Donald Trump, aidé par la télévangéliste Paula White, tout récemment nommé à la tête du White House Faith Office, une des dernières trouvailles du président, veut conduire les États-Unis vers une théocratie qui serait dirigée par lui et sa famille.

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