Donald Trump a besoin de chercher chicane à quelqu’un, c’est son moteur, c’est ce qu’il anime, c’est ce dont il a besoin pour fonctionner. Et on compte twitter qui révèle en temps direct ses états d’âme le montre régulièrement. Pour le plus grand bonheur de sa base. Il y a les cibles occasionnelles en fonction de son humeur ou de ce qu’il a pu voir se sa chaîne préférée Fox News et qui peuvent être les autres en général, des pays, des personnes, des entreprises, des membres de son gouvernement qui aurait osé une déclaration qui ne lui plaît. Et puis, il y a les cibles récurrentes, les médias, les démocrates, le FBI, le DOJ, Barack Obama (qui n’est peut-être pas né aux Etats-Unis), Rod Rosenstein, Jeff Sessions, Jeff Bezos qui est beaucoup plus riche que lui et dont le journal le dérange, Bob Mueller et sa « Witch Hunt », depuis quelques temps Michael Cohen qui l’a enregistré à son insu (bienvenue la confiance).
Cela lui permet en passant de créer des problèmes qu’il pourra régler ensuite et montrer ainsi sa maîtrise dans l’art du deal.
Concernant les pays ou zones géographiques, c’est un festival depuis trois jours.
Il y a eu la menace contre l’Iran, un tweet tout en lettres capitales tout en vocifération.
Puis, les pays qui traitent mal les Etats-Unis
Puis, l’Union européenne, juste avant la visite de Jean-Pierre Junker. Evidemment, après, Donald Trump aura tout réglé le problème qu’il aura créé. Un tweet qui fait écho à une série récente tout en diatribes.
La Chine qui a mis des droits de douanes sur les importations de soja poussant Donald Trump a donné une subvention aux fermiers producteurs pour compenser les pertes. Les élections de midterm ne sont pas loin.
Et après s’être rabiboché avec l’Union européenne, il fallait trouver une nouvelle cible. Disons… la Turquie.