“This will be the most expensive political cycle of all time, 13%higher than the 2019-2020 cycle‘s record of $9.02B”, soit 10,2 milliards de dollars. C’est le premier message présenté dans le rapport de l’organisation AdImpact intitulé “2023-24 Projections”. Un montant qui concerne seulement les dépenses en publicité politique quel que soit le canal de diffusion : télévision, radio, digital et télévision connectée. Répartis de la manière suivante : « $5.1B spent on Broadcast, $1.9B on Cable, $1.3B onCTV, $1.2B on Digital, $361M on Radio, $210M on Network Cable, and $100M on Satellite ».
On le sait, les élections de novembre concernent le président, le Congrès – toute la Chambre des représentants et un tiers du Sénat -, les gouverneurs et les résolutions proposées par les différents Etats à l’occasion du scrutin.
C’est une évolution qui devrait être très préoccupante sur l’emprise de l’argent sur les élections et plus généralement sur la démocratie. Entre 2016 et 2024, les dépenses ont été multipliées par un facteur 4. Parmi les causes de cette envolée, l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission publié par la Cour Suprême en 2010 qui permet aux entreprises notamment et aux riches donateurs de déverser autant d’argent dans les élections via les fameux SuperPAC (Citizens United Explained).
Si l’on exclut les dépenses liées aux votes sur des décisions particulières, les États qui attirent le plus d’argent ne sont pas nécessairement les plus importants – la Californie étant un peu à part – mais plutôt ceux qui sont le plus disputés. Sur le cycle actuel, ce sont l’Arizona, La Pennsylvanie, le Michigan et le Nevada. Ils sont respectivement dépensé 821, 725, 659 et 575 millions de dollars. Dans certains cas, ce peut être dix fois que dans des Etats à population équivalente.
Le cas de la Californie est lié aux dépenses de publicité faite pour promouvoir des propositions particulières ou pour s’y opposer.